Gilad Shalit, Marie Dedieu : joie, amertume et colère

Une terrible colère à l’annonce de la mort de l’otage Marie Dedieu vient s’ajouter aux émotions mêlées, joie et amertume, à la libération de l’otage franco-israélien Gilad Shalit. Marie Dedieu, militante féministe des années 70, a été tuée par son enlèvement et même doit-on dire par ses ravisseurs qui ont refusé de lui donner ses médicaments. Contrairement à ce qu’on a pu lire, elle n’était pas en DÉTENTION en Somalie, elle y était SÉQUESTRÉE par des terroristes islamistes, ou des bandits qui leur sont liés. La confusion entretenue entre la situation d’un PRISONNIER jugé, condamné, bénéficiant de conditions de détention normales et celle d’un OTAGE séquestré est révoltante.Il n’est que de voir le visage émacié et livide du jeune Gillad Shalit hier et de le comparer à ceux des prisonniers palestiniens élargis pour le comprendre. Huguette Chomski Magnis