En validant la requête du procureur Luis Moreno-Ocampo qui leur demandait d’inculper le président soudanais Omar El-Béchir de génocide, les magistrats de la Chambre préliminaire 1 de la Cour pénale internationale (CPI) ont apporté un formidable désaveu à tous ceux qui s’efforçaient de minimiser la tragédie du Darfour. Les juges considèrent en effet qu’il y a {“des motifs raisonnables de croire en sa responsabilité pénale pour trois chefs de génocide à l’encontre des groupes ethniques des Four, Masalit et Zaghawa : génocide par meurtre, génocide par atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale, et génocide par soumission intentionnelle de chaque groupe ciblé à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique”…} Le Dr. Jacky Mamou, président du CUD déclare : {“le premier chef d’Etat en exercice recherché pour génocide n’est pas un individu fréquentable auxquels les diplomates peuvent serrer la main. Il faut lui appliquer une mise en quarantaine totale. Cet isolement, doublé de sanctions très fermes contre le régime qu’il dirige, contribuera à l’affaiblir et à faciliter ainsi son arrestation. {{Assez de complaisances, assez d’impunité ! Tout doit être mis en oeuvre pour déférer El-Béchir à La Haye devant les juges de la CPI”.} }} Lire l’intégralité du communiqué : [http://www.urgencedarfour.info/index.php?module=Pagesetter&func=viewpub&tid=10002&pid=167->http://www.urgencedarfour.info/index.php?module=Pagesetter&func=viewpub&tid=10002&pid=167]