Communiqué : Iran, arrêter les bras des bourreaux !

{{Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme est solidaire de l’appel lancé par le Réseau international de solidarité avec les féministes en Iran.}} Nous voulons rompre le silence ASSOURDISSANT obesrvé sur les exécutions en Iran, toutes les ONG qui se réclament des droits humains se doivent d’oeuvrer ENSEMBLE pour qu’une VRAIE mobilisation unitaire s’engage. Pour le malheureux Ehsan Esmail Fattahian, c’est déjà trop tard, il a été torturé puis pendu le 11 novembre, sans que sa famille puisse même le revoir avant son exécution. Tout doit être mis en oeuvre pour sauver les autres condamnés à mort._______________________________________________________________________________________________L’APPEL DU RESEAU DE SOLIDARITE AVEC LES FEMINISTES EN IRAN26 novembre 2009[http://www.iran-women-solidarity.net/spip.php?article1229->http://www.iran-women-solidarity.net/spip.php?article1229] {{Protestation contre l’exécution des combattant(e)s kurdesLutte contre la terreur en Iran}} La République islamique d’Iran, en dépit de toutes les contestations internationales, a pendu Ehssan Fatahian, un jeune militant kurde, qui avait été condamné, pour ses activités dans un groupe politique opposant kurde, par le tribunal islamique à 10 ans d’emprisonnement. Cette décision néfaste ne relève pas du hasard. Le régime iranien a légalisé l’absence des droits citoyens et des discriminations religieuses, ethniques et sexistes. Les activités de tous les groupes sociaux et culturels sont illégales. Dans ce contexte, les étiquettes de séparatisme et de terrorisme ouvrent la voie au massacre de militant(e)s politiques et sociaux des minorités et permettent aussi aux gouvernants de justifier la terreur et la répression des luttes sociales et politiques dans tout le pays. Nous demandons : qui sont ceux qui méritent l’étiquette de terroristes ? Nous répondons : ceux qui dépensent la fortune du pays pour encourager les activités terroristes du Hamas et du Hezbollah au niveau international ; ceux qui répondent aux revendications légitimes des Iranien(ne)s par la prison, la torture et la mort. La terreur est en effet l’essence de ce régime qui fait de la religion une idéologie. Nous demandons : qui sont ceux qui veulent la division de l’Iran ? Nous répondons : les gouvernants qui, avec la non-reconnaissance des droits élémentaires citoyens, la sacralisation de toutes les discriminations et la négation de la liberté de parole et d’organisation, diffusent chaque jour la haine et la violence. Dresser et consolider des frontières ethniques, sexuelles et religieuses est le sens du gouvernement établi au nom de l’islam. Nous interpellons toutes les consciences éveillées en Iran et dans le monde entier pour soutenir sans condition les militant(e)s politiques et sociaux des minorités, plus particulièrement les militant(e)s kurdes emprisonné(e)s dans les prisons de la République islamique et menacé(e)s d’exécution. Depuis le 9 novembre 2009, plus de 50 hommes et femmes, emprisonné(e)s à Evine et dans des villes de Sanndaje, Ghorve, Mahabad et Oromieh, sont en grève de la faim pour protester contre le verdict de l’exécution d’Ehssan Fatahian. Il a été exécuté. Mais cette grève de la faim continue : car l’exécution menace des dizaines de prisonnier(e)s. Parmi lesquels se trouvent Zeinab Jalalian, Habib Latifi, Ramazan Ahmad, Farhad Tchalesh, Rostam Arkia, Fassih Yassemani, Rachid Akhandi, Ali Heydarian, Farhad Vakili, Hussein Khazri, Farzad Kamangar, et Shirkou Maarefi. (1) Les autorités iraniennes doivent empêcher l’exécution imminente de Sherko Moarefi, un Kurde reconnu coupable d’« inimitié à l’égard de Dieu » en raison de son appartenance présumée à une organisation kurde interdite, a déclaré Amnesty International ce vendredi 13 novembre.Etant donné l’exécution d’Ehssan Fatahian, la menace qui pèse sur ces prisonnier(e)s est très sérieuse. De plus, dans la région du Sistan et d’autres lieux d’Iran, plusieurs prisonnier(e)s politiques ont été condamné(e)s à mort : parmi eux, Mohamad Reza Ali Zamani, accusé de royalisme, et Hamed Rouhi, accusé d’avoir soutenu l’organisation des Moudjahiddines du Peuple. Nous demandons aux Nations Unies et aux Etats qui mènent des négociations avec l’Iran sur le dossier atomique et les dossiers économiques, d’intégrer la condition de la sécurité de ces prisonnier(e)s dans leurs pourparlers avec la République islamique. {{Réseau international de solidarité avec les féministes en Iran}} :Shahla Abghari (Etats-Unis), Parissa Ahmadian (Allemagne), Elaheh Amani (Etats-Unis), Irandokht Ansari (France), Maryam Azimi (Allemagne), Chahla Chafiq (France), Parvin Ebrahimzadeh (Allemagne), Giti Edalati (Allemagne), Monireh Kazemi (Allemagne), Atefeh Jafari (Allemagne), Mihan Jazani (France), Akram Moussavi (Allemagne), Sabri Najafi (Italie), Shahin Nawai (Allemagne), Mojdeh Nourzad (Allemagne), Anne-Assieh Pak (France), Mahshid Pegahi (Allemagne), Mihan Rusta (Allemagne), Elahe Sadr (Allemagne), Gitit Salami (Allemagne), Hellen Vaziry (Allemagne)(1) Amnesty International cite le nom d’un autre Kurde, Sherko Moarefi dont l’exécution pourrait être imminente. Reconnu coupable d’« inimitié à l’égard de Dieu » en raison de son appartenance présumée à une organisation kurde interdite, il a été placé à l’isolement dans la section réservée aux condamnés à mort de la prison de Saqez.