Faut-il craindre le pire en Algérie avec le retour d’attaques terroristes meurtrières presque quotidiennes ? Principales victimes des attentats de Bouira, les travailleurs algériens d’une société canadienne chargée des travaux de construction dune station de traitement des eaux. L’eau, la vie voilà donc les ennemies, cibles des islamistes …Il est troublant que dans le même temps, la mise au pas des défenseurs des victimes semble à l’ordre du jour. La situation de Cherifa Kheddar, présidente de l’ association ” Djazairouna” des Familles Victimes du Terrorisme Islamiste s’aggrave de jour en jour. Outre les brimades qu’elle a subies sur le plan professionnel, elle vient de recevoir par huissier un avis d’expulsion sans délais de son logement de fonction. Une cabale se dessine contre elle, avec des rumeurs calomnieuses qui l’accusent de corruption. (Celles et ceux qui connaissent son intégrité ne peuvent qu’être indignés !)Enfin, et ceci explique sans doute cela, elle aurait des fréquentations suspectes du genre représentants des ambassades et des ONG étrangères et internationales. Cherche-t-on à la briser pour entraver la défense des droits des victimes du terrorisme ? Mais le temps de l’isolement est révolu.Cherifa qui bénéficie du soutien de deux députés et d’une ancienne ministre, est ouverte sur le monde. Elle est engagée dans le combat pour la mobilisation internationale de la société civile contre le terrorisme. Et à l’heure de la recrudescence du terrorisme en Algérie et dans le monde, tous les démocrates auront à coeur de lui témoigner leur solidarité.Huguette Chomski Magnis