Cri d’alarme : Amnesty International nous alerte pour mettre fin aux lapidations en Iran

Un couple iranien – Mokarrameh Ebrahimi, une femme, et un homme dont le nom reste inconnu – devaient être lapidés en public dans le cimetière de la ville de Takestan, dans la province de Qazvin. Ils sont accusés d’adultère et ils ont été par conséquent condamnés à mort conformément à la loi islamique appliquée en Iran.Ils ont déjà passé 11 ans dans la prison de Choubin. Récemment, ils avaient fait appel auprès de la Commission juridique pour obtenir l’amnistie et la clémence des autorités. Leur demande a été rejetée. La lapidation, prévue pour le 17 juin, a été reportée au 21 juin à l’aube.{{Dernière nouvelle :}} La lapidation de Mokarrameh Ebrahimi et du père de son enfant illégitime, agé de 11 ans, a été suspendue par la décision du chef du Pouvoir judiciaire de Tehéran, adressée au responsable du pouvoir judiciaire à Takistan. Amnesty International et les militants impliqués dans la campagne {Stop aux lapidations pour toujours ! en Iran}, remercient toutes les personnes et toutes les organisations qui se sont mobilisées pour sauver la vie de ce couple en dépit du peu de temps à disposition.{{Amnesty International}} rappelle que la sentence de Mokarrameh Ebrahimi et de son partenaire reste légalement effective. C’est l’exécution de la sentence seulement qui a été suspendue.Une autre femme, Kobra Najjar, qui est aussi mère de quatre enfants et qui a été forcée à la prostitution par son mari, drogué, reste sous le coup d’une condamnation à mort par lapidation après que, la semaine passée, son appel à la Commission de Justice pour l’amnistie et la clémence ait été refusé pour la troisième fois. Il y a encore sept autres hommes et femmes qui sont condamnés à être lapidés pour avoir commis l’adultère.{{Continuez à agir, montrez votre indignation, demandez la vie sauve pour ces personnes, exigez l’arrêt immédiat de ces pratiques conclut Amnesty International :}}{{Afin de sauver les vies de Mokarrameh Ebrahimi, son partenaire, Kobra Najjar, et tous les autres hommes et femmes qui ont été condamnés à la lapidation, nous devons continuer à apporter notre soutien jusqu’à ce que le système légal iranien mette fin à la lapidation.}}