Communiqué du MPCT :   Viol mode 7 octobre d’une enfant juive

 

On l’a appris avec effroi : samedi à Courbevoie une enfant juive de 12 ans a subi séquestration, viol, injures, violences antisémites et menaces de mort.

Il faut d’abord penser au traumatisme vécu par cette enfant et sa famille et leur exprimer notre solidarité.

Il faut aussi saluer l’interpellation rapide de ses tortionnaires, à peine plus âgés qu’elle, qui devront répondre de l’ignominie de leurs actes par des sanctions enfin exemplaires.

Condamner unanimement cette atrocité est nécessaire mais insuffisant.  

C’est bien parce qu’elle est juive qu’elle a subi ce calvaire.

Comme d’habitude ses agresseurs ont brandi « la Palestine » en guise de permis de meurtrir et violer.

Un tel acte est bien dans la lignée du 7 octobre, de la justification des violences sexuelles et de tous les crimes du Hamas qualifiés d’actes de résistance, de l’embrigadement des enfants auxquels est inculquée la haine des Juifs.

Par leur indifférence au sort des victimes israéliennes, par leur relais de la propagande du Hamas, par leur diabolisation d’Israël à coups d’accusations de génocide et de famine imaginaires à Gaza, les prêcheurs de haine soi-disant défenseurs des Palestiniens en portent la responsabilité.

Ils doivent en répondre.

Paris, le 19 juin 2024

Avec le soutien de :

Ligue du Droit International des Femmes – Comité Soudan – Observatoire Européen des Fondamentalismes- Viv(r)e la République – ACTISCE, Association d’Education Populaire  – Centre Simon Wiesenthal -Europe – Sassoun – AMLZ, Solidarité avec les victimes du terrorisme palestinien en mémoire de Marianne Myriam Lehmann – Café Laïque Paris – Bruxelles – Alliance Internationale des Femmes – Association des Femmes de l’Europe Méridionale – EGALE – Langage de Femmes …

Paris 23 juin 2024 : marche pour le respect de la Charte Olympique en soutien aux Iraniennes et aux Afghanes

Plus que jamais, le MPCT, engagé dans le Collectif Paris 2024, appelle à participer à la marche du 23 juin en soutien aux Iraniennes et aux Afghanes !


Alors que la France est plongée dans une folle tourmente, défendre la Charte Olympique contre les renoncements du CIO, refuser que mollahs et talibans imposent leur loi aux Jeux Olympiques de Paris est une nécessité absolue.


Plus que jamais, défendre les droits des Iraniennes et des Afghanes, discriminées, persécutées, emprisonnées mais toujours en résistance contre les régimes islamiques, est un devoir.

Soyons au rendez-vous de ce parcours de la flamme

dimanche 23 juin à 14 h 30 Place de la Bastille – côté Bd Richard Lenoir

départ du cortège vers la République à 15 h

avec les magnifiques sportives afghanes que sont Shoukria Haidar, Friba Rezayee et Marzieh Hamidi et avec le concours de Mahyar Monshipour Kermani, champion de boxe né en Iran, rigoureux Conseiller sportif du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Ci-dessous le communiqué du Collectif Paris 2024.

Annie Sugier et Soukria Haidar, torche en main,  à Marseillederrière la banderole du Collectif Paris 2024.

 

Une équipe de Paris 2024 devant  la Statue de la Liberté du Jardin du Luxembourg avec une jeune Iranienne solidaire de la résistance des femmes en Iran. (NB Photo-montage, le déploiement d’une banderole étant interdit en ce lieu.)

Communiqué

LE COLLECTIF PARIS 2024 ORGANISE UN « PARCOURS DE LA FLAMME »
SYMBOLIQUE POUR UN STRICT RESPECT DE LA CHARTE OLYMPIQUE (règle
50.22) EN SOLIDARITE AVEC LES IRANIENNES ET LES AFGHANES !

Cette action aura lieu de la Bastille à la République, dimanche 23 juin à 15h.

Outre la solidarité avec les Iraniennes et les Afghanes en proie à une dictature
religieuse les privant de tout droit, ce rassemblement a pour objet :

• de rappeler au CIO que son premier devoir est d’exiger le respect de la Charte Olympique.
Or, celle-ci pose le principe qu’aucune expression politique, religieuse ou raciale, ne
saurait être compatible avec l’esprit olympique (art.50-2) et avoir de place aux JO. Force
est de constater l’aveuglement volontaire du CIO devant la multiplication des habits à
connotation politico-religieuse affublant les rares athlètes féminines issues des
théocraties islamistes.

• de rappeler aux organes des Nations-Unies l’urgence d’étendre la Convention de 1973
qualifiant de crime contre l’humanité l’apartheid racial tel qu’il avait été institué en Afrique
du Sud, au cas de l’apartheid entre les sexes, imposant aux femmes un statut
d’infériorité et leur invisibilité dans l’espace public.

Contacts : 06 38 39 42 92/ et 0695282737
……………………………………………………………………………………………
Le COLLECTIF PARIS 2024, a été créé à l’initiative de la Ligue du Droit International des Femmes, lors du lancement de la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques et
Paralympiques de 2024.
Le COLLECTIF PARIS 2024 s’appuie sur des réseaux d’associations au niveau national et international : Le Lobby Européen des Femmes (LEF) comprenant 32 coordinations nationales et 17 organisations européennes ;Le Front Féministe international
(FFI) comptant 413 organisations et réseaux dans 7 pays
Des associations et obédiences du Collectif Laïque National (CLN).
Ainsi que des associations œuvrant pour le respect des droits humains, en Afghanistan et en Iran :
Ligue des Femmes Iraniennes, MPCT- Mouvement pour la Paix et contre le Terrorisme ; NEGAR -Soutien aux femmes d’Afghanistan ; NOROUZ – Association pour une nouvelle ère en Iran ; Tribune Azad Iran Libre et Laïque ; Collectif This is a Revolution

Soutien à l’organisation de la marche :

 

Une ombre sur la liberté

En apprenant le 2 juin que Motaz Azaïza était le lauréat du Prix Liberté 2024, décerné par la Région Normandie et l’Académie de Normandie, un jury internationale et des jeunes du monde entier nous avons alerté et interpellé autant que faire se pouvait en un temps aussi court, à tous les niveaux, jusqu’au Président de la République.
On a un peu fait bouger les lignes, des députés ont appelé à l’annulation, des personnalités se sont mobilisées.

Merci à toutes et à tous pour ces efforts de dernière minute.

Mais les lignes n’ont pas assez bougé.

Le 80 ème anniversaire du Débarquement qui a permis de vaincre l’Allemagne nazie, avec les derniers boys survivants, a un goût amer, il est entaché par la récompense d’un photojournaliste partisan d’une organisation criminelle, terroriste et antisémite.

Motaz Azaïza a bien reçu le Prix Liberté 2024 ce 4 juin : liberté de nuire pour lui, honte pour nous.

La Région Normandie et son Président Hervé Morin ont persisté. Pourquoi se montrer regardant quand le Hamas n’a tué que 43 Français et n’en détient que deux en otages ?
On connaissait l’islamo-gauchisme, on rencontre l’islamo-droitisme.

Au Zénith de Caen, le Président du Jury, un peu gêné,a bien essayé de parler des victimes du 7 octobre : quel manque de tact, sifflets dans la salle !

Motaz Azaïza, bien poli, a expliqué qu’il est occupé depuis 76 ans ( il fait bien jeune pour son âge) et précisé qu’il n’est pas un terroriste.
Mais bien sûr que non, ce n’est pas un terroriste, air connu, d’ailleurs il est Palestinien, il ne peut être que résistant, comme les assassins du Hamas qu’il soutient.

Il a pris soin d’effacer ses posts les plus compromettants mais n’a pu effacer les captures d’écran de ses posts du 7 octobre où il annonçait déjà #Gaza genocide, en bon pratiquant de l’inversion victimaire.

Indignation devant le soutien que lui ont apporté des syndicats de journalistes, au mépris de toute déontologie.

Désolation devant ce lavage de cerveau imposé à la jeunesse, trompée par une propagande agressive.

Que faisait dans cette galère la superbe rappeuse afghane, Sonita , Prix Liberté 2021 et interprète de “Stand Up”‘, chanson dédiée à la liberté, avec un beau clip tourné sur les plages du Débarquement ?

https://www.youtube.com/watch?v=LZvrXzRlBMM

Pour elle qui combat courageusement les talibans, quel paradoxe de se trouver associée au promoteur d’un nouvel état taliban, pour reprendre le très juste commentaire de Salman Rushdie.

Elle était à sa place, l’erreur de casting c’était le lauréat 2024.

Il nous faut redoubler de vigilance , améliorer la communication entre nous pour ne pas apprendre ce genre de scandale au dernier moment !
Et il y en aura d’autres. Le pire serait de les laisser passer sans réagir.

Le combat continue, il n’est pas facile, nous le savions en nous engageant !

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

Communiqué du MPCT : La justice internationale en perdition ?

La Déclaration faite le 20 mai par le Procureur de la Cour Pénale Internationales soulève d’énormes questions, politiques, éthiques et juridiques.

Son rapport se donne une apparence d’équilibre puisqu’avant de s’en prendre aux dirigeants israéliens, il énumère les crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Israël pour lesquels il souhaite poursuivre trois dirigeants du Hamas.

Sa faute est de le faire avec plus de 6 mois de retard !

Les crimes contre l’humanité commis le 7 octobre en Israël étaient patents, documentés par leurs auteurs eux-mêmes et leur visée génocidaire était claire.
Ils justifiaient une auto-saisine immédiate de la CPI.
Il n’en fut rien et les plaintes déposées par 9 familles représentées par Maître Zimeray ont été instruites avec une lenteur extrême.

Cette carence de la CPI et de l’ONU, offrant l’impunité au Hamas, est directement responsable de la guerre qui s’en est suivie à Gaza.

Or, la seconde partie du rapport est consacrée aux crimes contre l’humanité et crimes de guerre dont Israël se serait rendu coupable à Gaza.

Cette juxtaposition est une manœuvre inacceptable.

L’accusation d’attaques intentionnelles menées par l’armée israélienne contre la population civile est infondée, démentie par les faits.

Elle gomme la responsabilité du Hamas et autres groupes armés dans les souffrances de la population civile de Gaza, par le refus de protection, la violence, l’intimidation, la transformation des installations civiles en QG de combattants et de terroristes, le pillage de l’aide humanitaire.

Le titre-même de la Déclaration du Procureur interroge : « dépôt de requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’Etat de Palestine. »

De quel état est-il question ? D’Israël, état juif de Palestine ? De l’état arabe de Palestine mort-né, dont la création fut refusée en 1947 par la Ligue Arabe ? De la fiction onusienne, adoubée par la CPI, d’un nébuleux état de Palestine que beaucoup souhaitent voir aller « de la mer au Jourdain » ?

Le Procureur a écrit : « si nos actes ne traduisent pas notre volonté d’appliquer le droit de manière impartiale, si notre application du droit est perçue comme étant sélective, nous aurons contribué à son effondrement. » Hélas, oui !

L’enjeu est immense.
Au travers du lynchage d’Israël, c’est toute lutte contre le terrorisme qui est condamnée.

La France s’honorerait de dénoncer la demande de mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens, comme l’ont fait plusieurs pays.

Paris, le 23 mai 2024

Tribune : Israël, du lâchage au lynchage ?

Après le 7 octobre, le Président Macron avait proposé la mise en place d’une coalition contre le Hamas en rappelant celle contre l’état islamique.

Les protestations ne tardèrent pas, puisant leur source à la fois dans une posture idéologique pour laquelle rien de ce qui est palestinien ne saurait être condamné et dans la peur panique de nouveaux attentats islamistes sur notre sol.

Pourtant, cette première position, vite abandonnée, de la France, était juste. Pas sous la forme d’une coalition militaire mais d’une coalition diplomatique, d’un front uni contre le terrorisme islamiste, expression d’une réprobation de la conscience universelle.

Elle ne vit pas le jour.
Israël dut se débrouiller seul, l’ONU, où les dictatures donnent le ton, et son Secrétaire Général portant une lourde responsabilité devant l’histoire.
6 mois plus tard, Antonio Guterres a enfin dit ce qu’il aurait dû dire alors, il a reconnu et condamné les crimes du 7 octobre. Que de vies perdues, que de souffrance pendant ces 6 mois !

Son revirement n’a pas été relayé et n’a pas influencé les influenceurs.

La tonalité générale des commentaires politiques, en particulier sur la radio de service public, reste à l’accablement d’Israël et de son Premier Ministre-qui-persiste-cruellement-à vouloir-lancer-une-offensive-sur-Rafah, la position la plus modérée consistant à renvoyer dos à dos Sinwar et Netanyaou. Les appels d’auditeurs sont de la même veine, avec en prime le projet de poursuites judiciaires contre les Franco-israéliens servant dans Tsahal, susceptibles d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza.

En résumé, pour ces indignés à géométrie variable, comme pour l’Afrique du Sud ou le Nicaragua, la justice c’est : impunité pour les crimes contre l’humanité du 7 octobre, poursuites contre des crimes de guerre présupposés à Gaza.

Tous ce petit monde n’a assurément pas entendu l’appel lancé par le grand-oncle des bébés-otages Ariel et Kfir Bibas :

« Je demande au président français et à tous les Français, s’il vous plaît, aidez-nous, vous avez la possibilité de changer les choses, mettez la pression au Hamas. »


Mettre la pression au Hamas ?

Personne ne semble y songer, seule la pression sur Israël est à l’agenda.

Oubliés, les parrains du Hamas, le régime islamique d’Iran et l’Emirat du Qatar !

Le premier pratique la diplomatie des otages et cela lui réussit puisque, honni et combattu par son peuple, il se maintient au pouvoir, poursuit ses crimes et parade à l’ONU.

Le second excelle dans la diplomatie de l’arrosage qui fonctionne à merveille. Il se présente comme un intermédiaire impartial alors qu’il dispose de tous les leviers pour faire pression sur le Hamas, à commencer par l’expulsion de ses chefs et le gel de leurs avoirs fabuleux.
Encore faudrait-il lui demander d’actionner ces leviers !

Au plan international c’est bien le lâchage, prémisse du lynchage, d’un pays menacé dans son existence, cerné au sud comme au nord, qui est à l’ordre du jour.

La France semble prête à s’y rallier.

On se prend à s’interroger : que serait-il arrivé en 1945 si des ONG, horrifiées par le sort terrible de la population allemande, avaient imposé, photos à l’appui, de cesser le feu avant la chute du 3ème Reich ?

L’empathie pour la population civile de Gaza, pour les petits Gazaouis, est légitime, humaine, normale.

Ce qui ne l’est pas, c’est de taire leur utilisation cynique comme bouclier humain.

Ce qui ne l’est pas, c’est l’indifférence au sort des civils israéliens.

Ce qui ne l’est pas, c’est de condamner les frappes israéliennes sur hôpitaux et écoles sans dire que ces infrastructures civiles ont été transformées en QG terroristes, bourrés d’armes et reliés à des tunnels.

Là est la désinformation, là est la manipulation qui nourrit la diabolisation d’Israël.

Pourtant, en dépit de ce matraquage, le récent sondage IFOP pour le CRIF indique que 70 % des sondés éprouvent de la sympathie pour les Israéliens.

56% trouvent juste d’éliminer le Hamas, 66 % conditionnent le cessez-le-feu à la libération de tous les otages, 56% caractérisent les actes commis le 7 octobre comme des crimes contre l’humanité.

Cette majorité silencieuse fait preuve d’un haut degré de conscience.

Elle comprend qu’il faut tout faire pour empêcher le Hamas de l’emporter, que sa victoire aggraverait la menace contre notre sécurité alors qu’une offensive islamiste est à l’œuvre en France, visant en particulier notre laïcité, dirigeant sa violence contre enseignants et élèves, notamment celles et ceux issus de l’immigration, voulant imposer une police des mœurs et un ordre alternatif à l’ordre républicain.


Reste à faite entendre la voix de cette majorité silencieuse.

A rappeler haut et fort que la libération de tous les otages déportés à Gaza le 7 octobre est une exigence absolue. Tous doivent rentrer en Israël, les enfants, les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, les vivants et les morts !

A exiger la destruction des stocks de roquettes et autres armes offensives, accumulées aux portes d’Israël par les groupes terroristes palestiniens et par le Hezbollah.

A cesser de dédouaner l’UNRWA de sa responsabilité, de sa duplicité, de sa complicité avec le terrorisme et l’enseignement de la haine.

A demander au Qatar de cesser tout soutien au Hamas.

A soutenir la résistance héroïque des Iraniennes et des Iraniens qui aspirent à la liberté et à la paix.

C’est possible ! C’est notre responsabilité commune.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

10 avril 2024

Cette tribune a été publiée par La Règle du Jeu

https://laregledujeu.org/2024/04/15/40220/israel-du-lachage-au-lynchage/

Communiqué du MPCT : soutien au Rassemblement unitaire du 7 avril, libération de tous les otages du Hamas !

7 octobre – 7 avril : six mois de cauchemar pour les otages aux mains du Hamas, pour leurs familles !

Ils auraient été libérés depuis longtemps s’il y avait eu unité de la communauté internationale, réprobation de la conscience universelle, condamnation du crime contre l’humanité commis le 7 octobre par le Hamas, ses acolytes et ses parrains, action de l’ONU, saisine de la justice internationale !

Faillite morale, Israël a été laissé seul face au terrorisme islamiste.

On ne peut plus attendre.

On ne peut laisser les mois devenir des années, comme pour les lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram il y a presque 10 ans !

Pour forcer le Hamas à libérer tous les otages, pour faire cesser le désastre dans lequel le Hamas a plongé Gaza, il faut que cela change !

Unité pour la libération de tous les otages, unité face au terrorisme islamiste !

Le MPCT s’associe au rassemblement unitaire organisé par le CRIF et les collectifs citoyens nés en réaction au 7 octobre

DIMANCHE 7 AVRIL à 18 h au TROCADERO.

Communiqué du MPCT : l’Union Européenne, premier contributeur de l’UNRWA, a accepté l’inacceptable

Bien avant le 7 octobre, l’ONG de défense des droits humains UN Watch a établi des dossiers accablants sur l’UNRWA, dénonçant le total dévoiement de son « rôle d’assistance aux réfugiés » palestiniens, des financements aux manuels scolaires. Ses alertes ont été ignorées.

Depuis le 7 octobre, les accusations gravissimes portées contre l’UNRWA par Israël sont étayées et confirmées par UN Watch : 15 employés de l’UNRWA ont participé aux massacres, 3000 les ont glorifiés sur whatsapp, des tunnels partaient des sous-sols de l’UNRWA.

L’audition du Directeur exécutif d’UN Watch, Hillel Neuer, au Parlement européen ce mardi 19 mars, était donc cruciale.

Elle s’est déroulée dans des conditions scandaleuses.

L’Unrwa, refusant d’être confrontée à ses responsabilités, avait décliné l’invitation.

Plus grave encore , des députés européens qui se disent progressistes ont tenté de faire annuler l’audition d’Hillel Neuer !
Ayant échoué à le faire, ils ont exigé que la séance se fasse sans caméra, ce qui ne se fait jamais, sauf demande expresse de l’intervenant.

Ils l’ont obtenu, empêchant les contribuables européens qui paient plus de 100 millions d’euros par an à l’UNRWA de savoir quel usage est fait de leur argent !

Comment le Parlement européen et sa Présidente ont-ils pu céder à ceux qui se comportent en alliés objectifs du terrorisme ?

Comment la démocratie a-t-elle pu être ainsi bafouée ?

Comment la discrimination intolérable d’Hillel Neuer a-t-elle pu être validée ?

Il est au contraire essentiel que les liens de l’UNRWA avec le Hamas, organisation terroriste, soient démontrés.
C’est vital pour Israël, pour Gaza et pour notre sécurité qui serait de plus en plus menacée si le Hamas l’emportait.

Communiqué : rassemblement pour la libération de tous les otages du Hamas lundi 18 à 18 h

Communiqué de presse du 14 mars 2024

Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme organise avec le Centre Simon Wiesenthal un rassemblement pour la libération de tous les otages du Hamas lundi 18 mars à 18 h.

En commettant le 7 octobre ses crimes de masse en Israël, en perpétrant tortures, viols, mutilations et assassinats sur une population civile désarmée, en enlevant des civils, enfants dont le plus jeune avait 9 mois, femmes exposées aux violences sexuelles, hommes des plus jeunes aux octogénaires, le Hamas a lancé Israël et Gaza dans une guerre sans merci.

En refusant de libérer les otages qui n’ont reçu aucune visite de la Croix-Rouge après plus de cinq mois de calvaire, en refusant même de fournir une liste des vivants, le Hamas a amené le désastre et la désolation à la population de Gaza.

Il faut que cela cesse !

Nous demandons au Qatar de faire pression sur le Hamas.

Audience a été demandée à l’Ambassadeur du Qatar. 

Exigeons la libération de tous les otages du Hamas

Rassemblement
lundi 18 mars à 18 h
Place Georges Guillaumin
Paris 8 ème.

(Intersection des rues Balzac et Beaujon, près de l’avenue Friedland, métro Etoile)

Une riposte unitaire aux intolérables violences anti-israéliennes et anti-femmes du 8 mars

Ce qui s’est produit à Paris ce 8 mars est très grave.

En pleine manifestation pour les droits des femmes, celles qui rappelaient les crimes sexuels atroces subis par les Israéliennes le 7 octobre, celles qui affirmaient leur solidarité avec les 19 femmes et jeunes filles toujours aux mains du Hamas, ont subi une agression en règle !

Rassemblées autour des collectifs 7 octobre, Nous vivrons, No silence …, elles manifestaient pacifiquement en portant les portraits des victimes.

C’était trop pour les soutiens des terroristes islamistes, adeptes décomplexés de la violence : par des provocations incessantes, des insultes sexistes et antisémites, des jets de projectiles, ils ont montré leur haine de la démocratie.

26 associations ont déjà condamné dans l’unité ces actes intolérables : féministes universalistes en tête, avec le MPCT, le Centre Simon Wiesenthal, les partenaires du Collectif Contre le Terrorisme, des organisations antiracistes et démocratiques de diverses sensibilités ont publié le communiqué ci-dessous.

Le message est clair : les soutiens du Hamas ne nous arrêteront pas, ils ne nous diviseront pas !

[Crédit photo : Collectif Nous vivrons]

Communiqué commun

8 mars : quand la violence interdit
la solidarité avec les Israéliennes victimes du Hamas !

Nous condamnons la violence qui a exclu ce 8 mars de la manifestation parisienne la solidarité envers les Israéliennes victimes des crimes sexuels du Hamas le 7 octobre et envers celles qui sont toujours otages à Gaza.

Contrairement à ce que des médias ont rapporté, il n’y a pas eu « des tensions entre manifestants pro-Palestine et pro-Israël » avec simple échange d’invectives.

Il y a eu une intolérable violence, verbale puis physique avec jet de projectiles, mettant leur sécurité en danger, à l’encontre des manifestantes rassemblées autour du Collectif « Nous vivrons » et exfiltration de leur cortège par la police.

La démocratie est en danger quand la liberté de manifester pacifiquement pour des femmes violées, massacrées, séquestrées par des terroristes est rendue impossible en raison d’attaques orchestrées par des soutiens de ces terroristes.

Le féminisme universaliste ne souffre pas d’exception !

Exclure les femmes israéliennes, victimes de viols, de tortures, de mutilations, d’enlèvements et d’assassinats, va à l’encontre de toutes ses valeurs.

Cela relève d’une discrimination antijuive que ni la société civile ni les autorités françaises ne peuvent tolérer !

Paris, le 9 mars 2024

Merci à Elisabeth Badinter pour son précieux soutien.

Premières associations signataires

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Ligue du Droit International des Femmes

Langage de Femmes

Regards de Femmes

EGALE

Centre Simon Wiesenthal Europe

Collectif No Silence

LICRA Paris

Comité Soudan

LICRA Boulogne-Sèvres-Chaville

Café Laïque Paris-Bruxelles

Observatoire européen des Fondamentalismes

Viv(r)e la République

Dhimmi Watch

AMLZ, Solidarité avec les victimes du terrorisme palestinien

LICRA Seine et Marne

Forum Femmes Méditerranée

Libres MarianneS

Comité Laïcité République

Alliance Internationale des Femmes

Association des Femmes de l’Europe Méridionale – France

Alliance France Israël Général Koenig

CRIF région CENTRE

PEREC, Pour une école républicaine et citoyenne

LICRA Loiret

Amitié Judéo-Chrétienne de France

Communauté Israélite d’Orléans

Cercle Ferdinand Buisson

Maison des Femmes de Lille

Bagdam Espace lesbien

Collectif Libertaire anti-sexiste

Centre Evolutif Lilith

Le CRI

44 Vilaines Filles

Grande Loge Mixte Universelle

Le Chevalier de LA BARRE

Les Estivalières du Pouy

Crimes sexuels du 7 octobre : non à l’oubli, non à l’impunité

La gravité de la crise humanitaire créée à Gaza par la guerre voulue par le Hamas ne doit pas faire oublier le pogrom qui l’a déclenchée.
 
La première exigence doit être la libération immédiate de tous les otages israéliens, hommes, femmes et enfants enlevés le 7 octobre et toujours séquestrés à Gaza !

 
Nous avons su dès le 8 octobre que les violences sexuelles étaient une composante essentielle des crimes contre l’humanité perpétrés la veille par le Hamas.

 
Nous l’avons su parce que les assassins eux-mêmes ont filmé leurs crimes et parce qu’ils ont exhibé le corps supplicié, dénudé, outragé, de la jeune Shani Louk.
Nous l’avons su ensuite au fur et à mesure que sauveteurs et médecins légistes livraient leurs témoignages insoutenables. Les envahisseurs sont venus de Gaza pour tuer un maximum de Juifs, hommes, femmes et enfants en les mutilant, en les torturant.
Ils sont venus pour tuer les femmes et les filles en les violant, en mutilant leurs organes génitaux, en coupant leurs seins, devant leurs familles, leurs parents et leurs enfants !
 
Ces crimes étaient systématiques, généralisés, prémédités, listés dans les guides et conseils des responsables du Hamas découverts par Tsahal dans les postes de commandement arraisonnés.
 
A présent l’ARCCI (Association of Rape Crisis Centers in Israel) dédiée aux victimes de viols a publié un rapport approfondi qui documente les viols, mutilations, tortures et assassinats commis contre femmes et jeunes filles le 7 octobre, au Festival Nova, dans les kibboutzim attaqués et dans les bases de l’armée.

Il se penche aussi sur le sort des jeunes femmes et filles otages du Hamas exposées aux humiliations et violences sexuelles depuis plus de 140 jours et pour lesquelles on peut redouter le pire.
 
Ce rapport doit être massivement diffusé
 

Nous soutenons la pétition # End the silence lancée par l’hôpital Hadassah de Jérusalem.


 
https://hadassahinternational.org/end-the-silence/ 

Nous appelons à la signer massivement.
 

Oui, il faut briser le silence et les dénis insupportables qui se sont érigés autour de ces atrocités.
 

Il a fallu deux mois pour qu’ONU Femmes condamne les crimes du Hamas.
 
Il en a fallu quatre pour que Pramila Patten, envoyée spéciale de l’ONU sur la violence sexuelle dans les conflits armés, se rende en Israël. 
Elle a semblé sincèrement touchée et a fait preuve d’empathie envers les victimes qu’elle a encouragées à témoigner pour que justice leur soit rendue.
 
La suite logique, après le rapport qu’elle devait remettre au Secrétaire Général, serait la saisine de la Cour Pénale Internationale pour que les commanditaires des crimes contre l’humanité du 7 octobre soient enfin poursuivis.
 
Or, comme si la conspiration du silence n’était plus suffisante, on vient d’assister à une tentative d’inversion victimaire avec le rapport des “experts indépendants” de l’ONU – la sulfureuse Francesca Albanese (celle qui a affirmé que le méga-pogrom du 7 octobre n’était en rien antisémite) et ses consœurs toutes labellisées « indépendantes » qui prétendent alerter sur des violences sexuelles présumées commises par Israël contre des Palestiniennes.
 
La manœuvre est grossière, elle peut néanmoins fonctionner dans une ONU qui bafoue les droits humains et piétine les espérances que sa création avait suscitées au lendemain de la seconde guerre mondiale.
 
Non, nous ne nous tairons pas.
Nous n’accepterons jamais l’abandon des victimes israéliennes et l’impunité de leurs bourreaux, les criminels contre l’humanité du Hamas.
Nous n’accepterons jamais que prévale l’inversion victimaire.
 
Ce 8 mars les suppliciées israéliennes du 7 octobre doivent être reconnues et honorées dans le monde entier afin que la justice la plus élémentaire leur soit enfin rendue.

Paris, le 24 février 2024

Béatrice Szwec, Présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Annie Sugier, Présidente de la Ligue du Droit International des Femmes

Caroline Yadan, Députée

Fadila Maaroufi, Directrice de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes

Nadia Geerts, essayiste et chroniqueuse

Association Collectif 7 octobre

Christine Le Doaré, féministe, juriste, essayiste

Sandra Ifrah, porte-parole de Women United for Peace

Zohra Bitan, essayiste et chroniqueuse

Gilbert Abergel, Président du Comité Laïcité République

Diagne Chanel, Comité Soudan

Corinne Goldberger, journaliste honoraire et podcasteuse

Yana Grinshpun, Maître de Conférences, Université Sorbonne-Nouvelle

Céline Masson, Professeure des Universités, psychanalyste

Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme


Cette tribune a été publiée par Le Point le 7 mars 2024

https://www.lepoint.fr/monde/les-crimes-sexuels-commis-le-7-octobre-ne-doivent-pas-etre-oublies-07-03-2024-2554423_24.php

Crédit photos : Bring them home now
End the silence