Communiqué du MPCT : l’Union Européenne, premier contributeur de l’UNRWA, a accepté l’inacceptable

Bien avant le 7 octobre, l’ONG de défense des droits humains UN Watch a établi des dossiers accablants sur l’UNRWA, dénonçant le total dévoiement de son « rôle d’assistance aux réfugiés » palestiniens, des financements aux manuels scolaires. Ses alertes ont été ignorées.

Depuis le 7 octobre, les accusations gravissimes portées contre l’UNRWA par Israël sont étayées et confirmées par UN Watch : 15 employés de l’UNRWA ont participé aux massacres, 3000 les ont glorifiés sur whatsapp, des tunnels partaient des sous-sols de l’UNRWA.

L’audition du Directeur exécutif d’UN Watch, Hillel Neuer, au Parlement européen ce mardi 19 mars, était donc cruciale.

Elle s’est déroulée dans des conditions scandaleuses.

L’Unrwa, refusant d’être confrontée à ses responsabilités, avait décliné l’invitation.

Plus grave encore , des députés européens qui se disent progressistes ont tenté de faire annuler l’audition d’Hillel Neuer !
Ayant échoué à le faire, ils ont exigé que la séance se fasse sans caméra, ce qui ne se fait jamais, sauf demande expresse de l’intervenant.

Ils l’ont obtenu, empêchant les contribuables européens qui paient plus de 100 millions d’euros par an à l’UNRWA de savoir quel usage est fait de leur argent !

Comment le Parlement européen et sa Présidente ont-ils pu céder à ceux qui se comportent en alliés objectifs du terrorisme ?

Comment la démocratie a-t-elle pu être ainsi bafouée ?

Comment la discrimination intolérable d’Hillel Neuer a-t-elle pu être validée ?

Il est au contraire essentiel que les liens de l’UNRWA avec le Hamas, organisation terroriste, soient démontrés.
C’est vital pour Israël, pour Gaza et pour notre sécurité qui serait de plus en plus menacée si le Hamas l’emportait.

Communiqué : rassemblement pour la libération de tous les otages du Hamas lundi 18 à 18 h

Communiqué de presse du 14 mars 2024

Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme organise avec le Centre Simon Wiesenthal un rassemblement pour la libération de tous les otages du Hamas lundi 18 mars à 18 h.

En commettant le 7 octobre ses crimes de masse en Israël, en perpétrant tortures, viols, mutilations et assassinats sur une population civile désarmée, en enlevant des civils, enfants dont le plus jeune avait 9 mois, femmes exposées aux violences sexuelles, hommes des plus jeunes aux octogénaires, le Hamas a lancé Israël et Gaza dans une guerre sans merci.

En refusant de libérer les otages qui n’ont reçu aucune visite de la Croix-Rouge après plus de cinq mois de calvaire, en refusant même de fournir une liste des vivants, le Hamas a amené le désastre et la désolation à la population de Gaza.

Il faut que cela cesse !

Nous demandons au Qatar de faire pression sur le Hamas.

Audience a été demandée à l’Ambassadeur du Qatar. 

Exigeons la libération de tous les otages du Hamas

Rassemblement
lundi 18 mars à 18 h
Place Georges Guillaumin
Paris 8 ème.

(Intersection des rues Balzac et Beaujon, près de l’avenue Friedland, métro Etoile)

Une riposte unitaire aux intolérables violences anti-israéliennes et anti-femmes du 8 mars

Ce qui s’est produit à Paris ce 8 mars est très grave.

En pleine manifestation pour les droits des femmes, celles qui rappelaient les crimes sexuels atroces subis par les Israéliennes le 7 octobre, celles qui affirmaient leur solidarité avec les 19 femmes et jeunes filles toujours aux mains du Hamas, ont subi une agression en règle !

Rassemblées autour des collectifs 7 octobre, Nous vivrons, No silence …, elles manifestaient pacifiquement en portant les portraits des victimes.

C’était trop pour les soutiens des terroristes islamistes, adeptes décomplexés de la violence : par des provocations incessantes, des insultes sexistes et antisémites, des jets de projectiles, ils ont montré leur haine de la démocratie.

26 associations ont déjà condamné dans l’unité ces actes intolérables : féministes universalistes en tête, avec le MPCT, le Centre Simon Wiesenthal, les partenaires du Collectif Contre le Terrorisme, des organisations antiracistes et démocratiques de diverses sensibilités ont publié le communiqué ci-dessous.

Le message est clair : les soutiens du Hamas ne nous arrêteront pas, ils ne nous diviseront pas !

[Crédit photo : Collectif Nous vivrons]

Communiqué commun

8 mars : quand la violence interdit
la solidarité avec les Israéliennes victimes du Hamas !

Nous condamnons la violence qui a exclu ce 8 mars de la manifestation parisienne la solidarité envers les Israéliennes victimes des crimes sexuels du Hamas le 7 octobre et envers celles qui sont toujours otages à Gaza.

Contrairement à ce que des médias ont rapporté, il n’y a pas eu « des tensions entre manifestants pro-Palestine et pro-Israël » avec simple échange d’invectives.

Il y a eu une intolérable violence, verbale puis physique avec jet de projectiles, mettant leur sécurité en danger, à l’encontre des manifestantes rassemblées autour du Collectif « Nous vivrons » et exfiltration de leur cortège par la police.

La démocratie est en danger quand la liberté de manifester pacifiquement pour des femmes violées, massacrées, séquestrées par des terroristes est rendue impossible en raison d’attaques orchestrées par des soutiens de ces terroristes.

Le féminisme universaliste ne souffre pas d’exception !

Exclure les femmes israéliennes, victimes de viols, de tortures, de mutilations, d’enlèvements et d’assassinats, va à l’encontre de toutes ses valeurs.

Cela relève d’une discrimination antijuive que ni la société civile ni les autorités françaises ne peuvent tolérer !

Paris, le 9 mars 2024

Merci à Elisabeth Badinter pour son précieux soutien.

Premières associations signataires

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Ligue du Droit International des Femmes

Langage de Femmes

Regards de Femmes

EGALE

Centre Simon Wiesenthal Europe

Collectif No Silence

LICRA Paris

Comité Soudan

LICRA Boulogne-Sèvres-Chaville

Café Laïque Paris-Bruxelles

Observatoire européen des Fondamentalismes

Viv(r)e la République

Dhimmi Watch

AMLZ, Solidarité avec les victimes du terrorisme palestinien

LICRA Seine et Marne

Forum Femmes Méditerranée

Libres MarianneS

Comité Laïcité République

Alliance Internationale des Femmes

Association des Femmes de l’Europe Méridionale – France

Alliance France Israël Général Koenig

CRIF région CENTRE

PEREC, Pour une école républicaine et citoyenne

LICRA Loiret

Amitié Judéo-Chrétienne de France

Communauté Israélite d’Orléans

Cercle Ferdinand Buisson

Maison des Femmes de Lille

Bagdam Espace lesbien

Collectif Libertaire anti-sexiste

Centre Evolutif Lilith

Le CRI

44 Vilaines Filles

Grande Loge Mixte Universelle

Le Chevalier de LA BARRE

Les Estivalières du Pouy

Crimes sexuels du 7 octobre : non à l’oubli, non à l’impunité

La gravité de la crise humanitaire créée à Gaza par la guerre voulue par le Hamas ne doit pas faire oublier le pogrom qui l’a déclenchée.
 
La première exigence doit être la libération immédiate de tous les otages israéliens, hommes, femmes et enfants enlevés le 7 octobre et toujours séquestrés à Gaza !

 
Nous avons su dès le 8 octobre que les violences sexuelles étaient une composante essentielle des crimes contre l’humanité perpétrés la veille par le Hamas.

 
Nous l’avons su parce que les assassins eux-mêmes ont filmé leurs crimes et parce qu’ils ont exhibé le corps supplicié, dénudé, outragé, de la jeune Shani Louk.
Nous l’avons su ensuite au fur et à mesure que sauveteurs et médecins légistes livraient leurs témoignages insoutenables. Les envahisseurs sont venus de Gaza pour tuer un maximum de Juifs, hommes, femmes et enfants en les mutilant, en les torturant.
Ils sont venus pour tuer les femmes et les filles en les violant, en mutilant leurs organes génitaux, en coupant leurs seins, devant leurs familles, leurs parents et leurs enfants !
 
Ces crimes étaient systématiques, généralisés, prémédités, listés dans les guides et conseils des responsables du Hamas découverts par Tsahal dans les postes de commandement arraisonnés.
 
A présent l’ARCCI (Association of Rape Crisis Centers in Israel) dédiée aux victimes de viols a publié un rapport approfondi qui documente les viols, mutilations, tortures et assassinats commis contre femmes et jeunes filles le 7 octobre, au Festival Nova, dans les kibboutzim attaqués et dans les bases de l’armée.

Il se penche aussi sur le sort des jeunes femmes et filles otages du Hamas exposées aux humiliations et violences sexuelles depuis plus de 140 jours et pour lesquelles on peut redouter le pire.
 
Ce rapport doit être massivement diffusé
 

Nous soutenons la pétition # End the silence lancée par l’hôpital Hadassah de Jérusalem.


 
https://hadassahinternational.org/end-the-silence/ 

Nous appelons à la signer massivement.
 

Oui, il faut briser le silence et les dénis insupportables qui se sont érigés autour de ces atrocités.
 

Il a fallu deux mois pour qu’ONU Femmes condamne les crimes du Hamas.
 
Il en a fallu quatre pour que Pramila Patten, envoyée spéciale de l’ONU sur la violence sexuelle dans les conflits armés, se rende en Israël. 
Elle a semblé sincèrement touchée et a fait preuve d’empathie envers les victimes qu’elle a encouragées à témoigner pour que justice leur soit rendue.
 
La suite logique, après le rapport qu’elle devait remettre au Secrétaire Général, serait la saisine de la Cour Pénale Internationale pour que les commanditaires des crimes contre l’humanité du 7 octobre soient enfin poursuivis.
 
Or, comme si la conspiration du silence n’était plus suffisante, on vient d’assister à une tentative d’inversion victimaire avec le rapport des “experts indépendants” de l’ONU – la sulfureuse Francesca Albanese (celle qui a affirmé que le méga-pogrom du 7 octobre n’était en rien antisémite) et ses consœurs toutes labellisées « indépendantes » qui prétendent alerter sur des violences sexuelles présumées commises par Israël contre des Palestiniennes.
 
La manœuvre est grossière, elle peut néanmoins fonctionner dans une ONU qui bafoue les droits humains et piétine les espérances que sa création avait suscitées au lendemain de la seconde guerre mondiale.
 
Non, nous ne nous tairons pas.
Nous n’accepterons jamais l’abandon des victimes israéliennes et l’impunité de leurs bourreaux, les criminels contre l’humanité du Hamas.
Nous n’accepterons jamais que prévale l’inversion victimaire.
 
Ce 8 mars les suppliciées israéliennes du 7 octobre doivent être reconnues et honorées dans le monde entier afin que la justice la plus élémentaire leur soit enfin rendue.

Paris, le 24 février 2024

Béatrice Szwec, Présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Annie Sugier, Présidente de la Ligue du Droit International des Femmes

Caroline Yadan, Députée

Fadila Maaroufi, Directrice de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes

Nadia Geerts, essayiste et chroniqueuse

Association Collectif 7 octobre

Christine Le Doaré, féministe, juriste, essayiste

Sandra Ifrah, porte-parole de Women United for Peace

Zohra Bitan, essayiste et chroniqueuse

Gilbert Abergel, Président du Comité Laïcité République

Diagne Chanel, Comité Soudan

Corinne Goldberger, journaliste honoraire et podcasteuse

Yana Grinshpun, Maître de Conférences, Université Sorbonne-Nouvelle

Céline Masson, Professeure des Universités, psychanalyste

Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme


Cette tribune a été publiée par Le Point le 7 mars 2024

https://www.lepoint.fr/monde/les-crimes-sexuels-commis-le-7-octobre-ne-doivent-pas-etre-oublies-07-03-2024-2554423_24.php

Crédit photos : Bring them home now
End the silence

Sport, islamisme et argent : un communiqué commun

La vigilance de la Ligue du Droit International a permis de riposter à la nouvelle opération de promotion des sportives voilées dans le métro, particulièrement scandaleuse alors que les courageuses Iraniennes et Afghanes sont en lutte pour résister au port obligatoire du voile islamique, pour leur liberté, en particulier celle de faire du sport.

Pas moins de 37 associations se sont associées à ce communiqué Sport et islamisme : de l’agent à gagner !

https://www.ldif.asso.fr/index.php?theme=sport&n=1154

Une lettre a été adressée par la Ligue du Droit International des Femmes au PDG de la RATP, à la Ministre des Sports et à la Ministre de l’égalité femmes/ hommes.

Elle leur a même été portée, accompagnée du communiqué et d’un bouquet de fleurs !

Réponse très attendue !

[Crédit photo : Ligue du Droit International des Femmes]

Pour Cécile, 15 ans après l’attentat du Caire

Voici quelques clichés de la cérémonie qui s’est tenue comme tous les ans à Levallois, en hommage à Cécile Vannier, cette jeune lycéenne victime de l’attentat du Caire le 22/02/2009, et qui avec le recul apparait comme une des premières victimes françaises de la récente vague djihadiste qui allait ensuite frapper sur notre sol, et jusqu’à récemment le 07 octobre en Israël avec la mort de 42 compatriotes parmi les 1200 victimes du pogrom du Hamas.

Au jardin des roses de Cécile

Unies pour perpétuer la mémoire de Cécile

15 ans que Cathy et Jean-Luc se battent pour la mémoire de Cécile et la recherche de la vérité sur les responsables de l’attentat, une quête hélas bien difficile et laborieuse car entravée par les obstacles administratifs et disons-le les réticences des appareils d’état au nom de la “raison” du même nom.

Comme l’a rappelé l’un des officiels présents lors de la cérémonie, ceux qui ont causé les attentats de novembre 2015 (la phratrie Clain) faisaient déjà partie de la mouvance qui a arraché Cécile à ses parents et à la vie.

Le MPCT sera toujours aux cotés de Cathy et Jean-Luc, et de tous les proches des victimes du terrorisme, pour la mémoire, la vérité et la justice.

Thomas Dresler

Communiqué du MPCT : Hommage aux victimes franco-israéliennes du Hamas


Pour saluer la mémoire de ces 42 victimes qui doivent toutes être nommées

Pour exiger que justice leur soit rendue

Pour rejeter la complaisance envers leurs assassins, criminels contre l’humanité

En solidarité avec les familles

Nous serons au rendez-vous lancé par le Collectif “Nous Vivrons”
et appelons à participer au

RASSEMBLEMENT SOLENNEL à 11h30 SUR L’ESPLANADE DES INVALIDES
MERCREDI 7 FEVRIER, 4 mois après l’atroce pogrom du 7 octobre

devant l’écran géant de retransmission de la cérémonie d’Hommage
National présidé par Emmanuel Macron.

La France doit inlassablement exiger la libération sans condition de nos trois compatriotes toujours otages du Hamas :

Orion Hernandez Radoux, Ohad Yaalomi, Ofer Calderon

et de tous les autres otages, du plus jeune, Kfir, un an, au plus âgé qui a 85 ans.

Honte au CICR, présent à Gaza qui abandonne ces enfants, ces jeunes filles, ces femmes et ces hommes à la cruauté et aux sévices de leurs ravisseurs !

Honte à l’ONU qui ne démantèle pas l’UNRWA, complice des assassins du Hamas !

Honte à tous ceux qui ont minimisé, voire justifié, les actes terroristes du Hamas !

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme

Paris, le 4 février 2024

Crédit affiche : Collectif “Nous Vivrons”
—————————————————————————————————————————————-

Les noms de quelques unes des victimes franco-israéliennes du pogrom du 7 octobre :

Céline BenDavid Nagar, assassinée au Festival de musique Nova

Bar Zohar, assassinée le 7 octobre au Festival de musique

Sigal Levi, 31 ans, une bénévole pour une association d’aide aux jeunes en difficulté

Marc Perez, 51 ans

Avidan Torgeman, né à Bprdeaus

Michael et Osher Vaknin, frères jumeaux

Naomie Bikhar, 23 ans, originaire de Créteil

Elya Toledano

Yitzhak Levy, 26 ans

Shiraz Brodash, 23 ans

Karine Journo, 24 ans

Dan Benhamou, 27 ans, né à Marseille

Moriah Or Suissa, 24 ans

Erick Perez et sa fille Ruth, 17 ans, lourdement handicapée, assassinés au Festival de musique No

Shiraz Brodash, 23 ans

Carmela Dan, 80 ans et sa petite-fille Noya Dan

Or Tasa, 17 ans, fils de Sabine Tasa

Roni Levy, 82 ans

Ilan Fiorentino, tué en combattant les envahisseurs le 7 octobre

Valentin Elie Ghnassia, un des 9 soldats franco-israéliens tués le 7 octobre

Depuis plusieurs autres ont été tués à Gaza.

Crédit photos et informations : The Times of Israel qui a publié des photos des victimes avec l’autorisation des familles

Tribune : Le terrorisme, angle mort de la justice internationale


La Cour Internationale de Justice aurait-elle dû déclarer recevable la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël sur la bande de Gaza au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ?

L’Afrique du Sud avait manifesté un total mépris de la justice internationale en refusant d’arrêter et d’extrader le dictateur Omar El Bechir, poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour.

L’Afrique du Sud est fortement soupçonnée d’être une plaque tournante du financement du terrorisme et du Hamas en particulier.

Le contexte de la guerre livrée par Israël au Hamas est totalement inédit, par les atrocités de masse subies par la population israélienne le 7 octobre, l’enlèvement et la déportation d’hommes, femmes et enfants à Gaza, comme par l’utilisation cynique que le Hamas fait de la population gazaouie et de toutes les installations civiles.

Ignorant ce contexte, la Cour Internationale de Justice a pourtant accepté la requête de l’Afrique du Sud, en considérant comme plausibles les accusations de génocide.

La commission d’un génocide est pourtant marquée par l’intentionnalité et la volonté de tuer le plus grand nombre.

Le fait de prévenir la population des frappes, par SMS et largage de tracts, les demandes d’évacuation, infirme l’intentionnalité d’Israël.

Dans l’ordonnance rendue le 26 janvier, la Cour, si elle n’ordonne pas à Israël de mettre un terme immédiat à son intervention militaire, indique cinq mesures conservatoires, toutes dictées à Israël.

Aucune demande n’est faite à l’Afrique du Sud, pas même d’agir pour obtenir la libération des otages.

La Cour appelle cependant à leur libération immédiate et inconditionnelle, ce qui doit être souligné, retenu et rappelé.

Tout comme elle mentionne l’attaque du 7 octobre en indiquant des morts et des blessés mais sans nommer les actes de torture et de barbarie, les mutilations et viols, sans évoquer de crimes contre l’humanité.

Dans un monde normal, tel que la Déclaration Universelle des Droits Humains tenta de le dessiner au sortir de la seconde guerre mondial et du génocide des Juifs, l’ONU aurait dû se saisir de l’exigence de la libération des otages israéliens, dont le plus jeune avait 9 mois le 7 octobre !

Dans un monde normal, les dirigeants du Hamas, qu’ils soient à Gaza, ou ailleurs, devraient être poursuivis pour les crimes contre l’humanité commis le 7 octobre, arrêtés et jugés.

Mais le monde n’est pas normal, il se satisfait de l’impunité du Hamas dont les parrains, à commencer par la République Islamique d’Iran, paradent à l’ONU.

Israël a dû répondre seul, par la guerre et celle-ci est destructrice.

Signe de l’affaiblissement du Hamas, les manifestations de Gazaouis se sont multipliées récemment, demandant que les otages soient libérés afin qu’elle cesse.

Et voilà que par le contenu de son ordonnance, la Cour Internationale de Justice vient en quelque sorte à la rescousse du Hamas.

Car lui n’est ni sommé ni accusé ni mis en cause dans les destructions et pertes civiles à Gaza.

Du Hamas la Cour n’exige rien : elle ne juge que des états et le Hamas n’en est pas un .

Le jour-même, le Hamas diffusait la vidéo de trois Israéliennes otages !

L’accusation de génocide, si elle n’est pas validée, est confortée par la décision de la Cour Internationale de Justice.

Les affiches indignes qui proclament sur nos murs STOP GAZA GENOCIDE ont reçu une sorte de tolérance officielle.

Les actes antisémites qui ont été multipliés par 4 en un an, avec une vraie explosion aussitôt après le 7 octobre, avant même toutes représailles israéliennes, risquent fort de se poursuivre et de s’intensifier.

Tout n’est-il pas permis contre des « génocidaires », auteurs du plus grave des crimes ?

La mise en accusation d’Israël touche par extension tous les Juifs, sommés de se joindre au choeur des condamnations.

Le danger est réel, il doit être pris en compte.

Que faire pour contrer l’inversion victimaire qui prévaut et l’insupportable impunité des commanditaires de l’attaque terroriste du 7 octobre ?

La Cour Pénale Internationale, elle, juge bien des individus.

Le terrorisme n’entre pas dans son champ de compétence puisqu’une obstruction empêchant la définition universelle du terrorisme, prévaut à l’ONU à l’initiative des pays qui soutiennent le terrorisme anti-israélien et l’assimilent à de la résistance.

En revanche, la Cour est compétente pour juger crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.

Or, par leur caractère prémédité, généralisé, systématique, dirigé contre un groupe humain, les atrocités commises le 7 octobre, représentent des crimes contre l’humanité à visée génocidaire.

Il est urgent que la Cour Pénale Internationale se penche sur les crimes contre l’humanité commis le 7 octobre par le Hamas et ses acolytes dont l’impunité est insupportable.

Les dirigeants sont identifiés.

Ils doivent être poursuivis, où qu’ils se trouvent, à Gaza, au Qatar, en Turquie, au Liban, en Syrie, voire en Algérie ou ailleurs.

Faute de quoi, le terrorisme, angle mort de la justice internationale, signerait la mort de celle-ci.

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Te

Tribune publiée par La Règle du Jeu le 29 janvier 2024

https://laregledujeu.org/2024/01/29/40039/le-terrorisme-angle-mort-de-la-justice-internationale/

Hommage : Samuel Sandler, image de la douleur, de la dignité et de l’engagement

Samuel Sandler était un enfant d’une famille décimée par la Shoah : il aura eu la douleur immense de voir l’antisémitisme meurtrier le frapper à nouveau en mars 2012 en lui arrachant son fils et ses 2 petits-fils dans ce qui a été le premier attentat djihadiste sur notre sol, préfigurant Charlie Hebdo, Bataclan et la suite…et hélas on vit déjà se mettre en place la mécanique abject du déni et de la relativisation.

(Crédit photo : CRIF)

On peut qu’imaginer ce que fut sa douleur au moment du 07 octobre, douleur qui est aussi la nôtre à tous et toutes.

Qu’il repose en paix aux cotés de ses enfants, et que la France s’interroge sur le fait qu’en 2012 et 2023, malgré tous les devoirs de mémoire et autres cérémonies, des personnes puissent se réjouir que l’on tue des Juifs parce que juifs.

Et ce qui vise les Juifs finit par s’attaquer aux autres….pourquoi est-ce encore nécessaire de le rappeler en 2023 ?

Thomas Dresler