Communiqué du MPCT : JO, l’ignoble appel de LFI au boycott d’Israël


Affichés sur nos murs, braillés dans nos rues, les appels au boycott des athlètes israéliens aux J.O. nous révulsent. Ils prolongent la campagne haineuse menée depuis des mois, soutien objectif au terrorisme islamiste déchaîné contre Israël, encouragement aux agressions antisémites en France et dans le monde.

Relayés par des députés, ces appels entachent la représentation nationale.

Contraires à la Charte Olympique selon laquelle « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », ils doivent être combattus par toute la société civile.

Ils sont clairement discriminatoires, visant la seule délégation israélienne.
La participation de pays aux bilans effroyables en matière de droits humains n’est pas mise en cause. Les délégations d’Afghanistan, de Chine, de Corée du Nord, d’Iran, du Pakistan, du Soudan, de Turquie, pour ne citer qu’elles, sont toutes les bienvenues.

Ces appels visent les sportifs d’un pays contraint de combattre des attaques terroristes sur plusieurs fronts, à protéger sa population atrocement meurtrie le 7 octobre et dont une partie est toujours otage du Hamas à Gaza.

Le précédent des JO de Munich de 1972 où onze athlètes israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens est dans nos consciences.

Gérard Darmanin a raison : accuser la délégation israélienne, vouloir l’exclure, c’est bien « mettre une cible dans le dos » de ces athlètes, alors que la menace terroriste islamiste est très élevée globalement, pour la France et pour les JO.

Proposer que les athlètes israéliens ne soient autorisés à participer aux JO que sous bannière neutre, comme les athlètes russes, est inadmissible. La Russie n’est pas menacée dans son existence, Israël l’est.

Interdire son drapeau aux JO tandis qu’une délégation palestinienne défilerait derrière ses couleurs signerait la victoire politique et symbolique des terroristes palestiniens de Munich !

Au nom de la solidarité dans la lutte contre le terrorisme, au nom des valeurs olympiques, nous souhaitons la bienvenue à la délégation israélienne.

Paris, le 23 juillet 2024

Amnesty International champion de l’inversion des valeurs

            Il y a hélas longtemps qu’Amnesty International bafoue les valeurs qui ont présidé à sa création.
Le rapport que l’ONG vient de commettre est dans le droit fil de son compromis avec l’islamisme.
Accuser la France de discrimination envers les sportives musulmanes est profondément injuste. C’est une calomnie qui conforte l’offensive de l’islam politique dont le voile imposé aux femmes est un marqueur-clé.
Désigner notre pays comme ennemi des Musulmanes, c’est prendre une lourde responsabilité. Nous savons hélas que ce type d’accusations peut inspirer des passages à l’acte terroristes.

Le MPCT est cosignataire du communiqué commun adopté à l’initiative de la LDIF en réponse au rapport d’Amnesty International

Communiqué commun à l’initiative de la   LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES,

LES CITADELLES, LIBRES MARIANNES,  NOROUZ, MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME, REGARDS DE FEMMES, THIS IS A REVOLUTION, TRIBUNE AZAD IRAN LAIQUE, LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES

 

Respecter la charte Olympique et les sportives serait du racisme selon Amnesty International ?

Le 16 juillet, Amnesty International a rendu public un rapport de 30 pages intitulé « ON NE RESPIRE PLUS. MEME LE SPORT ON NE PEUT PLUS LE FAIRE » avec comme sous-titre :« les atteintes aux droits humains des femmes et des filles musulmanes causées par l’interdiction du foulard dans le sport en France ». La raison principale de la colère d’AI : l’annonce par la ministre française des sports et des Jeux olympiques, en septembre 2023 sur France 3, que « les représentantes de nos délégations dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile ». AI qualifie cette interdiction de « violation par la France de la Charte Olympique ».


Violation de la Charte, vraiment ?

Pourtant la règle 50.2 affirme bien qu’ « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».

Pourtant le guide publié par le CIO sur la liberté d’expression des athlètes aux Jeux de Paris 2024 [1] cite explicitement la règle 50.2 ,  affirmant le caractère « fondamental de l’obligation de neutralité et de la nécessaire séparation du sport de toute interférence politique, religieuse ou d’un autre ordre » tout en précisant les moments où les athlètes peuvent s’exprimer ( conférence de presse, réseaux sociaux, interviews, mais surtout pas le moment des performances et des cérémonies).

Quant à considérer que l’interdiction faite aux athlètes femmes de porter le hijab est discriminatoire, c’est au contraire le fait d’admettre cette possibilité qui le serait. En effet le CIO dans son rapport « Gender Equality Review project »,[2] recommande que les uniformes des athlètes correspondent aux seuls critères sportifs et non pas à des différences injustifiables ».

Enfin, prétendre que l’interdiction du signe ségrégatif emblématique imposé par les théocraties islamistes, y compris sur le stade, porterait « atteinte aux droits humains des femmes et des filles musulmanes » est une essentialisation inacceptable et une insulte à toutes celles qui luttent, souvent au péril de leur vie, pour refuser cet apartheid

AI n’a raison que sur un point : la France est bien seule ! Mais ce qu’AI ne veut pas reconnaitre c’est que la position de la France est conforme aux véritables valeurs olympiques.

Paris, le 17 juillet 2024

                                               Site LDIF : www.ldif.asso.fr,
                                
[1] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2024/01/2023.12.01.-OC-Athlete-expression-guidelines-amendment-EN.pdf

[2] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2021/02/IOC-Gender-Equality-Report-March-2018_ENG-1.pdf               

Photo Marie-Hélène Le Ny : Rassemblement du 23 juin organisé par le Comité Paris 2024 pour le respect de la Charte Olympique
                                                            

Communiqué du MPCT :   Viol mode 7 octobre d’une enfant juive

 

On l’a appris avec effroi : samedi à Courbevoie une enfant juive de 12 ans a subi séquestration, viol, injures, violences antisémites et menaces de mort.

Il faut d’abord penser au traumatisme vécu par cette enfant et sa famille et leur exprimer notre solidarité.

Il faut aussi saluer l’interpellation rapide de ses tortionnaires, à peine plus âgés qu’elle, qui devront répondre de l’ignominie de leurs actes par des sanctions enfin exemplaires.

Condamner unanimement cette atrocité est nécessaire mais insuffisant.  

C’est bien parce qu’elle est juive qu’elle a subi ce calvaire.

Comme d’habitude ses agresseurs ont brandi « la Palestine » en guise de permis de meurtrir et violer.

Un tel acte est bien dans la lignée du 7 octobre, de la justification des violences sexuelles et de tous les crimes du Hamas qualifiés d’actes de résistance, de l’embrigadement des enfants auxquels est inculquée la haine des Juifs.

Par leur indifférence au sort des victimes israéliennes, par leur relais de la propagande du Hamas, par leur diabolisation d’Israël à coups d’accusations de génocide et de famine imaginaires à Gaza, les prêcheurs de haine soi-disant défenseurs des Palestiniens en portent la responsabilité.

Ils doivent en répondre.

Paris, le 19 juin 2024

Avec le soutien de :

Ligue du Droit International des Femmes – Comité Soudan – Observatoire Européen des Fondamentalismes- Viv(r)e la République – ACTISCE, Association d’Education Populaire  – Centre Simon Wiesenthal -Europe – Sassoun – AMLZ, Solidarité avec les victimes du terrorisme palestinien en mémoire de Marianne Myriam Lehmann – Café Laïque Paris – Bruxelles – Alliance Internationale des Femmes – Association des Femmes de l’Europe Méridionale – EGALE – Langage de Femmes …

Paris 23 juin 2024 : marche pour le respect de la Charte Olympique en soutien aux Iraniennes et aux Afghanes

Plus que jamais, le MPCT, engagé dans le Collectif Paris 2024, appelle à participer à la marche du 23 juin en soutien aux Iraniennes et aux Afghanes !


Alors que la France est plongée dans une folle tourmente, défendre la Charte Olympique contre les renoncements du CIO, refuser que mollahs et talibans imposent leur loi aux Jeux Olympiques de Paris est une nécessité absolue.


Plus que jamais, défendre les droits des Iraniennes et des Afghanes, discriminées, persécutées, emprisonnées mais toujours en résistance contre les régimes islamiques, est un devoir.

Soyons au rendez-vous de ce parcours de la flamme

dimanche 23 juin à 14 h 30 Place de la Bastille – côté Bd Richard Lenoir

départ du cortège vers la République à 15 h

avec les magnifiques sportives afghanes que sont Shoukria Haidar, Friba Rezayee et Marzieh Hamidi et avec le concours de Mahyar Monshipour Kermani, champion de boxe né en Iran, rigoureux Conseiller sportif du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Ci-dessous le communiqué du Collectif Paris 2024.

Annie Sugier et Soukria Haidar, torche en main,  à Marseillederrière la banderole du Collectif Paris 2024.

 

Une équipe de Paris 2024 devant  la Statue de la Liberté du Jardin du Luxembourg avec une jeune Iranienne solidaire de la résistance des femmes en Iran. (NB Photo-montage, le déploiement d’une banderole étant interdit en ce lieu.)

Communiqué

LE COLLECTIF PARIS 2024 ORGANISE UN « PARCOURS DE LA FLAMME »
SYMBOLIQUE POUR UN STRICT RESPECT DE LA CHARTE OLYMPIQUE (règle
50.22) EN SOLIDARITE AVEC LES IRANIENNES ET LES AFGHANES !

Cette action aura lieu de la Bastille à la République, dimanche 23 juin à 15h.

Outre la solidarité avec les Iraniennes et les Afghanes en proie à une dictature
religieuse les privant de tout droit, ce rassemblement a pour objet :

• de rappeler au CIO que son premier devoir est d’exiger le respect de la Charte Olympique.
Or, celle-ci pose le principe qu’aucune expression politique, religieuse ou raciale, ne
saurait être compatible avec l’esprit olympique (art.50-2) et avoir de place aux JO. Force
est de constater l’aveuglement volontaire du CIO devant la multiplication des habits à
connotation politico-religieuse affublant les rares athlètes féminines issues des
théocraties islamistes.

• de rappeler aux organes des Nations-Unies l’urgence d’étendre la Convention de 1973
qualifiant de crime contre l’humanité l’apartheid racial tel qu’il avait été institué en Afrique
du Sud, au cas de l’apartheid entre les sexes, imposant aux femmes un statut
d’infériorité et leur invisibilité dans l’espace public.

Contacts : 06 38 39 42 92/ et 0695282737
……………………………………………………………………………………………
Le COLLECTIF PARIS 2024, a été créé à l’initiative de la Ligue du Droit International des Femmes, lors du lancement de la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques et
Paralympiques de 2024.
Le COLLECTIF PARIS 2024 s’appuie sur des réseaux d’associations au niveau national et international : Le Lobby Européen des Femmes (LEF) comprenant 32 coordinations nationales et 17 organisations européennes ;Le Front Féministe international
(FFI) comptant 413 organisations et réseaux dans 7 pays
Des associations et obédiences du Collectif Laïque National (CLN).
Ainsi que des associations œuvrant pour le respect des droits humains, en Afghanistan et en Iran :
Ligue des Femmes Iraniennes, MPCT- Mouvement pour la Paix et contre le Terrorisme ; NEGAR -Soutien aux femmes d’Afghanistan ; NOROUZ – Association pour une nouvelle ère en Iran ; Tribune Azad Iran Libre et Laïque ; Collectif This is a Revolution

Soutien à l’organisation de la marche :

 

Une ombre sur la liberté

En apprenant le 2 juin que Motaz Azaïza était le lauréat du Prix Liberté 2024, décerné par la Région Normandie et l’Académie de Normandie, un jury internationale et des jeunes du monde entier nous avons alerté et interpellé autant que faire se pouvait en un temps aussi court, à tous les niveaux, jusqu’au Président de la République.
On a un peu fait bouger les lignes, des députés ont appelé à l’annulation, des personnalités se sont mobilisées.

Merci à toutes et à tous pour ces efforts de dernière minute.

Mais les lignes n’ont pas assez bougé.

Le 80 ème anniversaire du Débarquement qui a permis de vaincre l’Allemagne nazie, avec les derniers boys survivants, a un goût amer, il est entaché par la récompense d’un photojournaliste partisan d’une organisation criminelle, terroriste et antisémite.

Motaz Azaïza a bien reçu le Prix Liberté 2024 ce 4 juin : liberté de nuire pour lui, honte pour nous.

La Région Normandie et son Président Hervé Morin ont persisté. Pourquoi se montrer regardant quand le Hamas n’a tué que 43 Français et n’en détient que deux en otages ?
On connaissait l’islamo-gauchisme, on rencontre l’islamo-droitisme.

Au Zénith de Caen, le Président du Jury, un peu gêné,a bien essayé de parler des victimes du 7 octobre : quel manque de tact, sifflets dans la salle !

Motaz Azaïza, bien poli, a expliqué qu’il est occupé depuis 76 ans ( il fait bien jeune pour son âge) et précisé qu’il n’est pas un terroriste.
Mais bien sûr que non, ce n’est pas un terroriste, air connu, d’ailleurs il est Palestinien, il ne peut être que résistant, comme les assassins du Hamas qu’il soutient.

Il a pris soin d’effacer ses posts les plus compromettants mais n’a pu effacer les captures d’écran de ses posts du 7 octobre où il annonçait déjà #Gaza genocide, en bon pratiquant de l’inversion victimaire.

Indignation devant le soutien que lui ont apporté des syndicats de journalistes, au mépris de toute déontologie.

Désolation devant ce lavage de cerveau imposé à la jeunesse, trompée par une propagande agressive.

Que faisait dans cette galère la superbe rappeuse afghane, Sonita , Prix Liberté 2021 et interprète de “Stand Up”‘, chanson dédiée à la liberté, avec un beau clip tourné sur les plages du Débarquement ?

https://www.youtube.com/watch?v=LZvrXzRlBMM

Pour elle qui combat courageusement les talibans, quel paradoxe de se trouver associée au promoteur d’un nouvel état taliban, pour reprendre le très juste commentaire de Salman Rushdie.

Elle était à sa place, l’erreur de casting c’était le lauréat 2024.

Il nous faut redoubler de vigilance , améliorer la communication entre nous pour ne pas apprendre ce genre de scandale au dernier moment !
Et il y en aura d’autres. Le pire serait de les laisser passer sans réagir.

Le combat continue, il n’est pas facile, nous le savions en nous engageant !

Huguette Chomski Magnis

Secrétaire générale du MPCT, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

Communiqué commun du 26 mai : Orion Hernandez-Radoux, martyr du Hamas


L’annonce de la mort d’Orion Hernandez-Radoux, Franco-mexicain de 32 ans, nous indigne et nous bouleverse.

Son corps a été retrouvé à Gaza le 24 mai par l’armée israélienne, avec ceux de deux autres otages du Hamas, Hanan Yablonka et Michel Nissembaum.

Orion était l’un des trois otages français du Hamas, dont nous avons depuis des mois affiché et brandi les portraits.

C’était aussi l’ami de Shani Louk, la jeune Israélo-allemande avec laquelle il était au festival Nova.
Comment oublier le corps supplicié de Shani exhibé à Gaza le 7 octobre ?

La mort de ce jeune couple est un symbole, celui de l’assassinat de la beauté, de la fantaisie, de l’amour de la musique et de la liberté.

En kidnappant massivement des otages en Israël le 7 octobre, les criminels contre l’humanité du Hamas ont aussi enlevé les corps de victimes qu’ils venaient d’assassiner.

Depuis, ils se livrent à un ignoble et cruel chantage.

Pourtant, ce n’est pas pour dénoncer leurs crimes que des foules manifestent et que des campus sont occupés.

Les otages enlevés le 7 octobre parce que juifs, ou parce que se trouvant en Israël, ont été abandonnés par la communauté internationale, comme l’ont été les lycéennes de Chibok, enlevées par Boko Haram il y a 10 ans !

Ce n’est pas l’exigence de leur libération qui s’affiche sur les murs des facultés mais celle d’une Palestine ” de la mer au Jourdain” – formule qui signifie que les Juifs y seront soit tués, soit chassés, soit réduits au statut de dhimmis.

Où est la conscience universelle ?

Elle ne peut accepter la banalisation et la légitimation de la prise d’otages.

Elle ne peut tolérer que les plus abominables crimes terroristes soient qualifiés d’actes de résistance.

Elle ne peut accepter qu’une justice internationale défaillante accorde l’impunité au Hamas et à ses parrains.

Elle ne peut accepter l’inversion victimaire, les accusations de génocide et de massacres d’enfants, prétextes au lynchage d’Israël.

Ensemble, nous le réaffirmons :

Tous les otages déportés à Gaza doivent rentrer en Israël : nos compatriotes, Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon comme les autres, les jeunes et les vieux, les femmes et les hommes, les vivants et les morts !

Justice doit être rendue à toutes les victimes du 7 octobre !

Nous demandons au gouvernement français et aux gouvernements européens de prendre une initiative forte pour l’exiger !

Paris, le 26 mai 2024

Crédit photo : i24news, avec nos plus sincères condoléances aux familles de Shani et Orion.

Premières associations signataires :

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Collectif 7 octobre
Ligue du Droit International des Femmes
Observatoire Européen des Fondamentalismes
Comité Soudan
Dhimmi Watch
SASSOUN
Alliance Internationale des Femmes
Association des Femmes de l’Europe Méridionale
Association d’éducation populaire ACTISCE
PEREC, pour une école républicaine et citoyenne
Libres MarianneS
Amitié Judéo-Chrétienne de France
Collectif No Silence
Tous 7 octobre
Tribune Azad Iran Libre pour la Démocratie
Centre Simon Wiesenthal-Europe
Collectif des Français victimes du terrorisme palestinien
….

Contact Collectif Contre le Terrorisme : mpctasso@aol.com 0666264223

Communiqué du MPCT : La justice internationale en perdition ?

La Déclaration faite le 20 mai par le Procureur de la Cour Pénale Internationales soulève d’énormes questions, politiques, éthiques et juridiques.

Son rapport se donne une apparence d’équilibre puisqu’avant de s’en prendre aux dirigeants israéliens, il énumère les crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Israël pour lesquels il souhaite poursuivre trois dirigeants du Hamas.

Sa faute est de le faire avec plus de 6 mois de retard !

Les crimes contre l’humanité commis le 7 octobre en Israël étaient patents, documentés par leurs auteurs eux-mêmes et leur visée génocidaire était claire.
Ils justifiaient une auto-saisine immédiate de la CPI.
Il n’en fut rien et les plaintes déposées par 9 familles représentées par Maître Zimeray ont été instruites avec une lenteur extrême.

Cette carence de la CPI et de l’ONU, offrant l’impunité au Hamas, est directement responsable de la guerre qui s’en est suivie à Gaza.

Or, la seconde partie du rapport est consacrée aux crimes contre l’humanité et crimes de guerre dont Israël se serait rendu coupable à Gaza.

Cette juxtaposition est une manœuvre inacceptable.

L’accusation d’attaques intentionnelles menées par l’armée israélienne contre la population civile est infondée, démentie par les faits.

Elle gomme la responsabilité du Hamas et autres groupes armés dans les souffrances de la population civile de Gaza, par le refus de protection, la violence, l’intimidation, la transformation des installations civiles en QG de combattants et de terroristes, le pillage de l’aide humanitaire.

Le titre-même de la Déclaration du Procureur interroge : « dépôt de requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’Etat de Palestine. »

De quel état est-il question ? D’Israël, état juif de Palestine ? De l’état arabe de Palestine mort-né, dont la création fut refusée en 1947 par la Ligue Arabe ? De la fiction onusienne, adoubée par la CPI, d’un nébuleux état de Palestine que beaucoup souhaitent voir aller « de la mer au Jourdain » ?

Le Procureur a écrit : « si nos actes ne traduisent pas notre volonté d’appliquer le droit de manière impartiale, si notre application du droit est perçue comme étant sélective, nous aurons contribué à son effondrement. » Hélas, oui !

L’enjeu est immense.
Au travers du lynchage d’Israël, c’est toute lutte contre le terrorisme qui est condamnée.

La France s’honorerait de dénoncer la demande de mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens, comme l’ont fait plusieurs pays.

Paris, le 23 mai 2024

Il faut sauver le rappeur Toomaj ! Rassemblement parisien dimanche 28 avril à la Bastille

Le MPCT apporte son plein soutien au rassemblement pour sauver Toomaj Saheli, figure emblématique de la révolution Femme Vie Liberté, condamné à mort par le régime des mollahs ! Il ne doit pas rejoindre la longue liste des innocents pendus pour avoir manifesté, chanté la liberté et la résistance.

Que les rappeurs, chanteuses, chanteurs rassemblés aux Flammes jeudi soir n’aient pas eu un mot pour Toomaj est une honte absolue.

Depuis quelques uns ont sauvé l’honneur.

Toomaj est innocent : vie sauve et libération !


Nous appelons à participer massivement au Rassemblement de la Bastille à 15 h!

Tribune : APPEL AU RÉVEIL DE LA CONSCIENCE PUBLIQUE

[ Edith Taïeb, militante féministe spécialiste d’Hubertine Auclert, nous adresse cette contribution que nous publions bien volontiers.]

Voici des images montrant successivement des étals couverts de légumes et de fruits à Gaza puis une foule de Gazaouis paraissant profiter des joies de la plage, à Deir al-Balah, et je pense immédiatement que, pendant ce temps, les otages israélien-ne-s, du plus jeune bébé, à peine âgé de quelques mois au plus âgé, octogénaire, capturé-e-s il y a déjà six mois par le Hamas endurent le martyre si elles et ils n’ont pas déjà succombé aux pires traitements (de la privation de nourriture aux tortures sexuelles les plus barbares) ! Et cela, avec le silence complice des citoyennes et citoyens des pays qui se disent « civilisés » et qui se drapent dans leur bonne conscience en pratiquant l’inversion victimaire qui est la marque de la perversion des esprits, à l’heure où les gouvernants des pays pseudo-démocratiques, manifestement peu soucieux du bien-être de celles et ceux qui les ont élus, brillent par leur lâcheté et capitulent devant ceux qui, de leur propre aveu, ne jouissent qu’en propageant la mort !!!

Mais quand donc vous réveillerez-vous, vous qui fermez les yeux devant tant d’ignominie ? Pensez-vous seulement au monde que vous allez laisser à vos enfants et au reste de votre descendance ?

Quand donc comprendrez-vous que l’enfer vécu par les Iranien-ne-s, les Afghan-e-s, les Israélien-ne-s victimes du Hamas, dont en Europe nous avons commencé à avoir des signes avant-coureurs il y a plusieurs années déjà et qui ne font que se multiplier, prouve que nos chères libertés, acquises de haute lutte par les générations qui nous ont précédé-e-s, sont d’une extrême fragilité face à l’armée de ceux qui ont pour idéal de nous en déposséder ? Avez-vous donc la mémoire si courte pour avoir déjà oublié les enfants de Toulouse, le Bataclan à Paris, le 14 juillet à Nice, Noël à Strasbourg, Mila exfiltrée de son lycée, Paty décapité et toutes les autres victimes de ces terroristes islamistes en France et en Europe, dont la liste, qui n’a cessé de s’allonger depuis les tortures infligées à Ilan Halimi, s’allonge aujourd’hui à un rythme accéléré ?

Quand donc comprendrez-vous que par votre silence vous n’avez fait et ne ferez que précipiter l’arrivée au pouvoir de ces masculinistes assoiffés de sang et d’argent qui haïssent notre liberté et qui, se prenant pour les délégués de leur dieu, se comportent comme des fauves parce qu’élevés dans la croyance folle qu’en tant qu’hommes, ils détiennent un pouvoir de droit « divin » sur les femmes et qui, de ce fait, s’arrogent sur elles droit de vie et de mort, semant ainsi la terreur partout où ils ont pris le pouvoir, prêts à agir de même partout où ils sont déterminés à prendre le pouvoir, c’est-à-dire sur l’ensemble de la planète ?!

Réveillez-vous !!! Exigez de vos gouvernants que vos impôts cessent d’alimenter les caisses du Hamas et de l’UNWRA ! Exigez de vos gouvernants qu’eux-mêmes cessent de se comporter en dhimmis, en soumis face aux mollahs qui dirigent la république islamique !

Rappelons à Macron et à Séjourné que l’État n’est pas leur propriété, qu’il leur incombe de ne pas déshonorer davantage la France en se faisant plus longtemps complices des mollahs et que leur rôle est de protéger nos intérêts en veillant au respect des principes de notre République, à commencer par la liberté et la laïcité !
Édith Taïeb

10 ans ! They did not bring back all the Chibok girls


A Abuja et à Lagos deux émouvants rassemblements ont marqué les 10 ans de l’enlèvement de 276 lycéennes de Chibok, majoritairement chrétiennes, par les islamistes de Boko Haram.

Témoignage de Rebecca, relâchée en 2016

10 ans ! 3652 jours …

Il eut lieu dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, surprenant dans leur sommeil des jeunes filles spécialement revenues dans leur établissement, malgré le risque encouru, pour passer leur examen de fin d’année.

Ce n’était ni le premier ni le dernier des enlèvements de masse perpétrés par ces rejetons de l’Etat Islamique mais ce fut le plus emblématique, grâce à l’extraordinaire mobilisation des mères de Chibok.

Avec la même ténacité que ces Mères de l’espoir qui se rassemblent inlassablement pour les otages israéliens, les jeunes Israéliennes en particulier, elles organisèrent, tout de rouge vêtues, manifestation sur manifestation.
En créant Bring Back Our Girls, elles ont réussi à médiatiser le mouvement, à mobiliser des célébrités dans le monde entier.

Au fil des ans, le soutien s’est effiloché, jusqu’à l’oubli presque total, y compris au Nigeria.

Que sont devenues les filles de Chibok ?

Plusieurs ont pu échapper à leurs ravisseurs à différentes occasions, du tout début jusqu’à 2022 pour les dernières.

D’autres ont été libérées par des opérations de l’armée nigériane.

D’autres ont été échangées contre des terroristes de Boko Haram au terme de négociations. Des innocentes contre des assassins, tels sont les termes des accords avec les preneurs d’otages, Boko Haram ou Hamas.

Et puis il y a celles qui ne sont pas revenues. 91 manquent toujours à l’appel.

Certaines ne sont hélas sans doute plus en vie.

Le sort des jeunes otages a été terrible.
Converties de force, « mariées » de force, violées, humiliées, affamées, soumises à l’esclavage. Certaines ont succombé aux mauvais traitements ou ont été tuées au cours de combats. D’autres ont même été envoyées, bardées d’explosifs, se faire exploser pour commettre des attentats.

On estime que 82 sont encore captives.

Comme environ 1400 enfants et adolescents puisque les enlèvements massifs d’élèves se poursuivent encore ! Les islamistes étant rejoints par de simples bandits qui kidnappent contre rançons – la frontière entre délinquants et djihadistes étant assez poreuse, au Nigeria comme ailleurs.

Le 21 février 2018 eut lieu l’enlèvement des lycéennes de Dipcha. Elles étaient majoritairement musulmanes et elles furent relâchées assez vite.Saut Leah Sharibu.
Chrétienne, cette adolescente d’à peine 14 ans refusa de se convertir, ce qui me condamna à rester captive !

Le programme éducatif des islamistes de Boko Haram se rapproche de celui des talibans d’Afghanistan ou du Pakistan.

Les écoles sont des cibles privilégiées, celles de filles tout spécialement.
Enseignantes, élèves et étudiantes, risquant leur vie en s’y rendant.

Le livre (Boko, pour l’anglais book) est interdit par l’Islam (Haram).

Tout enseignement non coranique est banni, même pour les garçons.

Pour les filles, pas d’enseignement du tout, la maison et le mariage précoce doivent être leur lot.

Cela semble délirant, absurde et à des années-lumière de notre monde.

Certes, mais des islamistes n’essaient-ils pas déjà d’imposer des interdits à l’enseignement public par la menace, l’intimidation et l’ultra violence ?

La sécurisation des établissements scolaires est un impératif, partout dans le monde, tout comme le droit à l’éducation pour les filles et les garçons.

Bring Back our girls aujourd’hui

Parmi les rescapées de Chibok, certaines ont repris leurs études, ont eu des diplômes et reconstruit leur vie.

Pour d’autres le traumatisme reste trop grand.

Certaines ont été rejetées, surtout quand elles sont revenues avec des enfants nés de leurs « mariages » avec des terroristes de Boko Haram.

Il y a un mouvement d’entraide pour permettre leur réinsertion.

Témoignage de Grace, libérée par l’armée en 2017, membre active de la Chibok Schoolgirls Foundation

L’association des familles de Chibok continue sa mission.

Depuis l’enlèvement, 48 parents sont morts, usés par le chagrin. Trois ont été tués par des terroristes.

Les familles des disparues sont tenaillées par l’angoisse et espèrent toujours revoir leurs filles vivantes.

Leur calvaire doit cesser, comme celui de toutes les familles d’otages au Nigeria comme en Israël.
Ne les oublions pas. Honte à qui ignore leur souffrance et banalise la prise d’otages !

Victoria Wilson

Copyright photos : Bring Back Our Girls