#Mahsa Day : soyons au rendez-vous

Une résistance qui ne cède pas, en dépit de la répression féroce du régime islamique d’Iran, en dépit du manque de solidarité internationale.

Des femmes qui persistent avec une grâce héroïque, à se défaire du voile-prison, à braver tous les interdits, une jeunesse qui refuse d’abandonner le combat, des travailleurs qui se révoltent, des artistes qui s’engagent au prix de leur liberté.

Décidément, en bas on ne veut plus, en haut on ne peut plus.

Seul le soutien, affirmé ou tacite, des grands de la communauté internationale, permet à ce régime honni, assassin de son peuple, fauteur de terrorisme et singulièrement de terrorisme antijuif, de tenir encore.

Ce soutien complice doit cesser !

A Paris, nous serons au rendez-vous de la marche dimanche Place Victor Hugo, en déplorant la division qui fait le jeu des mollahs.

Communiqué : Solidarité avec Marzieh Hamidi, réfugiée afghane menacée de mort !

Communiqué commun du Collectif Contre le Terrorisme

Marzieh Hamidi, jeune athlète afghane, championne de taekwondo, réfugiée en France s’est mobilisée sans cesse pour les droits des Afghanes.

Refusant de se taire, elle a témoigné avec la même énergie qu’elle a déployée pour s’entraîner à l’INSEP.

Injustement écartée de la sélection réfugiés aux JO, son engagement pour les droits des Afghanes est resté constant.

Après la nouvelle offensive des talibans contre les femmes, véritable mise à mort sociale, contre laquelle les Afghanes ont le courage de résister, elle a relayé le hashtag #LETUSEXIST.

Elle est à présent harcelée et menacée de mort pour avoir dénoncé l’apartheid sexuel et l’oppression croissante des femmes.

Marzieh Hamidi a porté plainte et le MPCT lui apporte son entier soutien.

Nous ne doutons pas que toutes les associations de défense des droits des femmes et des libertés démocratiques s’associeront dans l’unité à la défense de cette résistante au terrorisme et à la demande de protection de cette jeune femme aussi courageuse que talentueuse.

Premières associations signataires :

Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme
Ligue du Droit International des Femmes
Association d’éducation populaire ACTISCE
Collectif This is a Revolution
Association Band of Sisters
EGALE
Association NOROUZ
Tribune Azad Iran libre et laïque
Negar-Soutien aux femmes d’Afghanistan
Comité Soudan
Collectif Laïcité Yallah
Regards de femmes
Libres MarianneS
Réussir l’égalité femmes-hommes
CLR Pays de la Loire
Club France-Afghanistan Afghanistan
Femmes Solidaires
Maison des femmes de Paris
Marche Mondiale des Femmes France
Femmes à la Une
EluES contre les violences faites aux femmes
Réseau féministe “Ruptures”

Avec le soutien de :

Patricia Costantini, ex-Cadre d’Etat du Ministère des Sports, Claude Massimi, Roselyne Segalen, Nicole Abar …

[Photo : Marzieh Hamidi à la manifestation du 23 juin 2024 pour le respect de la Charte Olympique.]

Communiqué du MPCT : Hamas assassin, Francesca Albanese complice !


Le 27 août, on se réjouissait du sauvetage d’un otage israélien, le Bédouin Farhan Al Qadi par des soldats israéliens dans un tunnel du Hamas à Rafah.


Hélas, quatre jours plus tard, ce sont les corps de 6 otages israéliens, deux femmes et quatre hommes, qu’ils ont découvert. Leurs tortionnaires venaient de les assassiner avant de prendre la fuite.

Carmel Gat, 40 ans, avait été enlevée le 7 octobre au kibboutz Beeri . La jeune Eden Yerushalmi, 24 ans, avait été kidnappée au festival de musique Nova, comme Almog Sarusi, Hersh Goldberg, Alex Lobanov et Ori Danino. Eux étaient âgés de 23 à 32 ans.

Nous devons nous incliner devant la douleur de leurs familles, dévastées après près de 11 mois d’attente, de mobilisation et d’espoir.

Francesca Albanese, Rapporteure si spéciale de l’ONU, n’a pas eu un mot pour ces nouvelles victimes.

Qu’aurait-elle pu dire, elle pour qui le 7 octobre n’était en rien un massacre antisémite ?

En prenant fait et cause pour le Hamas, elle est complice de ses crimes et du martyre des otages.

Pour ces 6 otages, nous réclamons justice.

Pour tous les autres nous rappelons ce qui devrait être une évidence mais ne l’est pas pour l’ONU et la « communauté internationale si complaisante envers les terrorisme islamiste : I : leur libération est la première exigence à Gaza.

Solidarité avec les Afghanes #Letusexist !


Manière de marquer le troisième anniversaire de leur prise de pouvoir, les talibans ont promulgué 35 articles de loi.

Pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice », en conformité avec la sharia, c’est bien sûr encore et toujours les femmes que les talibans attaquent de front.

De nouveaux interdits s’ajoutent pour les femmes et adolescentes, déjà bannies des études, du travail, du sport.

Leur voix, parlée et chantée est désormais interdite, tout comme leur visage et leur corps


Condamnées au silence, à l’invisibilité, à la mort sociale, à la mort tout court, les Afghanes refusent d’être muselées.
Elles résistent encore, en exil comme dans leur propre pays.


Soutenons-les, en action et pas seulement en paroles !
Ne laissons pas reconnaitre et normaliser le régime criminel des talibans, dénonçons l’apartheid sexuel qui sévit en Afghanistan et en Iran.


Le MPCT soutient la championne Marzieh Hamidi, exilée en France, et #Letusexist !

https://x.com/i/status/1828090877493043596

“Durant trois ans, on a vu le statut des femmes aller [de mal en pis], et on est arrivés à un stade où il est inadmissible que le monde ne réagisse pas”. (Chela Noori, de l’association Afghanes de France sur France 24).

Les Afghanes qui se filment entrain de chanter font preuve d’un courage extraordinaire.

“Vous avez peur de cette voix, et cette voix sera chaque jour plus forte”
(Taiba Sulaimani,sur X).

https://x.com/i/status/1828260580895162480

Soyons solidaires jusqu’à ce qu’Afghanes et Iraniennes soient libres de chanter, danser, parler en public, étudier, travailler, faire du sport, montrer leur visage et leur chevelure !

Victoria Wilson

Communiqué : le MPCT va entamer une procédure contre l’ONU


Le MPCT va entamer une procédure contre l’ONU
-pour discrimination en raison de la nationalité et de la religion
-pour apologie du terrorisme

Le MPCT, Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, apporte depuis plus de vingt ans son soutien aux victimes du terrorisme et se bat pour la reconnaissance de leurs droits.

La « Journée Internationale de Souvenir et d’Hommage aux Victimes du Terrorisme » de l’ONU, le 21 août, a suscité notre indignation sa décision de passer sous silence les victimes israéliennes de l’attaque terroriste islamiste massive du 7 octobre !

Différents panneaux dans le hall d’entrée de l’ONU à New York présentent au visiteur une sélection de victimes du terrorisme. Nulle référence au terrorisme subi par Israël depuis des décennies et en particulier le 7 octobre n’y est faite.
L’argument selon lequel cette exposition avait été validée en 2022, sans mise à jour depuis, est irrecevable.

Il y a bien eu la volonté d’effacer les victimes israéliennes – et la responsabilité des terroristes islamistes se réclamant de la cause palestinienne, qui se sont déchaînés contre elles de la façon la plus barbare.

C’est la suite d’une longue stratégie de diabolisation et de délégitimation poursuivie par l’ONU.
Année après année, Israël, très petit état et unique état juif, y est condamné par plus de résolutions que tous les autres états du monde. Les conséquences ne sont pas anodines : ce tir de barrages de résolutions fait des dégâts en termes d’antisémitisme et de promotion du terrorisme dans le monde.

L’ONU, aujourd’hui composée à 68% de pays non démocratiques, a démontré son incapacité à contrôler l’UNRWA qui a plus que failli, avec des structures logistiques utilisées par les terroristes, ses employés ayant participé directement au pogrom du 7 octobre et son absence totale de contrôle des subventions internationales. Celles-ci ont servi à enrichir les leaders du Hamas et à construire des tunnels destinés à tuer le plus de Juifs possible.

Les dirigeants de l’ONU portent une responsabilité et doivent l’assumer.

En condamnant systématiquement Israël, seul état démocratique de la région, en banalisant les atrocités commises par les terroristes du Hamas, l’ONU crée un contexte de discrimination à l’encontre du seul état juif.

D’autre part, en ne condamnant pas et en oblitérant les crimes perpétrés contre des civils israéliens le 7 octobre, mais également antérieurement, selon une stratégie élaborée par les terroristes sur plusieurs mois et années, l’ONU manifeste un parti pris de soutien et d’apologie du terrorisme.

Toutes choses réprimées par la loi.

C’est pourquoi le MPCT va déposer plainte contre l’ONU, hélas devenue garante de l’exclusion d’Israël et de la légitimation du terrorisme.

Antonio Guterres, Secrétaire Général et Francesca Albanese, Rapporteure Spéciale, devront répondre de leurs responsabilités respectives.

Des victimes du terrorisme et/ou de l’antisémitisme, des associations de défense de ces victimes, pourront se joindre à cette plainte.

Depuis des années nous dénonçons les dérives de l’ONU. Il est temps de les sanctionner.

Paris, le 23 août 2024

Tribune : Silence pour les victimes, empathie pour les terroristes

[Nous publions, avec le retard dû aux vacances de notre petite équipe, ce texte du 9 août.
Il garde toute son actualité alors qu’UNRWA et ONU accumulent les fautes lourdes face aux crimes des organisations terroristes, Hamas en tête.]

Au cours de la semaine dernière ont été tués Fouad Chokr et Ismael Haniyeh, respectivement chef militaire et chef politique des mouvements islamistes Hezbollah et Hamas, et ce dans des frappes attribuées à Israël.

Ces actions s’inscrivent dans le contexte des attentats de masse commis sur le sol israélien le 7 octobre, avec 1200 personnes assassinées et près de 260 autres pris en otage (il en resterait actuellement environ 120, dont l’état est encore inconnu à ce jour).

Le MPCT exprime son indignation vis-à-vis de la réaction de certains élus et personnes politiques, dont Sophia Chikirou de LFI qui a cru bon de “rendre hommage” au chef du Hamas en le présentant comme “martyr” et “résistant”. Ce type de déclaration, qui n’est hélas pas une première, est une forme d’apologie du terrorisme qui a d’ailleurs déjà suscité une plainte de la part de la Licra et de l’UEJF. Indépendamment de ce qu’on peut penser de la situation géopolitique du Proche-Orient, il n’est pas acceptable que l’on glorifie ainsi un mouvement terroriste ouvertement antisémite et responsable du pire massacre de Juifs depuis la seconde guerre mondiale.

De même, il faut dénoncer les atermoiements des institutions internationales, en premier lieu l’ONU, qui n’ont pas su ou voulu dénoncer dès le mois d’octobre les crimes commis par le Hamas.

Alors qu’une condamnation immédiate de leur part aurait mis une pression diplomatique sur le mouvement islamiste et sur ses parrains iraniens et qatariens, le Conseil de sécurité ainsi que les Cours de justice internationale ont préféré garder le silence pendant des mois entiers. Leurs tardives interventions se sont révélées faussement équilibrées et impartiales, mettant sur le même plan les crimes du Hamas et la riposte légitime d’Israël. Une équivalence hypocrite et paresseuse entretenue par beaucoup trop de médias dont la complaisance à l’égard du Hamas s’est encore illustrée avec les qualificatifs de “modéré” attribués à Ismael Haniyeh, qui s’était pourtant réjoui des massacres commis sur la population israélienne le 7 octobre.

Nous rappelons ici les préalables à tout apaisement de la situation :

• La libération de tous les otages déportés à Gaza le 7 octobre.
C’est une exigence absolue. Tous doivent rentrer en Israël, les enfants, les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, les vivants et les morts ! 

• La destruction des stocks de roquettes et autres armes offensives, détenus aux^portes d’Israël par les groupes terroristes palestiniens et par le Hezbollah. 

• La mise de l’UNRWA face à sa responsabilité, pour sa duplicité, sa complicité avec le terrorisme et l’enseignement de la haine.
Il faudra bien s’interroger sur la pertinence de cette officine onusienne (alors qu’il existe un Haut-Commissariat aux Réfugiés) et en particulier du statut de “réfugié palestinien” dont le caractère quasi-héréditaire, unique au sein des populations déplacées, a joué un rôle néfaste dans la prolongation du conflit israélo-arabe.

• Le soutien à la résistance héroïque des Iraniennes et des Iraniens qui aspirent à la liberté et à la paix, et qui depuis le mois de septembre 2022 s’opposent, au péril de leurs vies, au régime des mollahs très largement responsable du 7 octobre.

Thomas Dresler

9 août 2024

Communiqué du MPCT : 21 août 2024, non à l’effacement des victimes israéliennes du terrorisme

Alors que la « Journée Internationale » du 21 août est censée rendre hommage à toutes les victimes du terrorisme, le MPCT s’indigne de la décision de l’ONU d’en exclure les victimes israéliennes, fauchées depuis de longues années par le terrorisme islamiste.


Après le 7 octobre, ils ont osé l’inacceptable !

Pas une des victimes de cet acte terroriste de masse, véritable crime contre l’humanité à visée génocidaire, ne figure dans l’exposition que l’ONU consacre aux victimes du terrorisme.

Victimes indésirables, victimes déshumanisées, victimes effacées !

Nous approchons de la première année du plus grand massacre de Juifs commis depuis la seconde guerre mondiale.
Des petits enfants ont été enlevés.
Des otages, vivants et morts, sont encore détenus par le Hamas depuis plus de 300 jours.
Les corps de six d’entre eux viennent d’être récupérés à Gaza par des soldats israéliens dans les tunnels de la mort.

L’ONU a donc choisi d’exclure les hommes, femmes et enfants israéliens assassinés dans les cafés, restaurants, transports en communs, dans les kibboutz, dans leurs propres maisons, au nom de l’idéologie islamiste mortifère.

Cette décision s’inscrit dans une logique de quasi-retournement victimaire à l’oeuvre depuis le 7 octobre : Israël, coupable systémique et systématique, n’aurait eu que ce qu’il méritait.

Une monstrueuse organisation terroriste comme le Hamas est légitimée de fait et sa propagande est relayée.
Tout comme son principal sponsor, le régime assassin des mollahs de Téhéran, elle bénéficie d’une complaisance coupable.

La Société des Nations de l’entre-deux-guerres n’a pas su ou pas voulu empêcher la montée en puissance du fascisme et du nazisme.

Plus de 80 ans après, en ostracisant les victimes israéliennes, l’ONU enterre les droits humains, l’universalisme et toutes les valeurs de sa Charte fondatrice.

Impuissante à endiguer le terrorisme islamiste, elle s’en fait complice.

S’unir pour résister à cette trahison, fonder une véritable alliance internationale contre le terrorisme n’est-il pas crucial pour l’humanité tout entière ?

Communiqué du MPCT : JO, l’ignoble appel de LFI au boycott d’Israël


Affichés sur nos murs, braillés dans nos rues, les appels au boycott des athlètes israéliens aux J.O. nous révulsent. Ils prolongent la campagne haineuse menée depuis des mois, soutien objectif au terrorisme islamiste déchaîné contre Israël, encouragement aux agressions antisémites en France et dans le monde.

Relayés par des députés, ces appels entachent la représentation nationale.

Contraires à la Charte Olympique selon laquelle « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », ils doivent être combattus par toute la société civile.

Ils sont clairement discriminatoires, visant la seule délégation israélienne.
La participation de pays aux bilans effroyables en matière de droits humains n’est pas mise en cause. Les délégations d’Afghanistan, de Chine, de Corée du Nord, d’Iran, du Pakistan, du Soudan, de Turquie, pour ne citer qu’elles, sont toutes les bienvenues.

Ces appels visent les sportifs d’un pays contraint de combattre des attaques terroristes sur plusieurs fronts, à protéger sa population atrocement meurtrie le 7 octobre et dont une partie est toujours otage du Hamas à Gaza.

Le précédent des JO de Munich de 1972 où onze athlètes israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens est dans nos consciences.

Gérard Darmanin a raison : accuser la délégation israélienne, vouloir l’exclure, c’est bien « mettre une cible dans le dos » de ces athlètes, alors que la menace terroriste islamiste est très élevée globalement, pour la France et pour les JO.

Proposer que les athlètes israéliens ne soient autorisés à participer aux JO que sous bannière neutre, comme les athlètes russes, est inadmissible. La Russie n’est pas menacée dans son existence, Israël l’est.

Interdire son drapeau aux JO tandis qu’une délégation palestinienne défilerait derrière ses couleurs signerait la victoire politique et symbolique des terroristes palestiniens de Munich !

Au nom de la solidarité dans la lutte contre le terrorisme, au nom des valeurs olympiques, nous souhaitons la bienvenue à la délégation israélienne.

Paris, le 23 juillet 2024

Amnesty International champion de l’inversion des valeurs

            Il y a hélas longtemps qu’Amnesty International bafoue les valeurs qui ont présidé à sa création.
Le rapport que l’ONG vient de commettre est dans le droit fil de son compromis avec l’islamisme.
Accuser la France de discrimination envers les sportives musulmanes est profondément injuste. C’est une calomnie qui conforte l’offensive de l’islam politique dont le voile imposé aux femmes est un marqueur-clé.
Désigner notre pays comme ennemi des Musulmanes, c’est prendre une lourde responsabilité. Nous savons hélas que ce type d’accusations peut inspirer des passages à l’acte terroristes.

Le MPCT est cosignataire du communiqué commun adopté à l’initiative de la LDIF en réponse au rapport d’Amnesty International

Communiqué commun à l’initiative de la   LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES,

LES CITADELLES, LIBRES MARIANNES,  NOROUZ, MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME, REGARDS DE FEMMES, THIS IS A REVOLUTION, TRIBUNE AZAD IRAN LAIQUE, LIGUE DU DROIT INTERNATIONAL DES FEMMES

 

Respecter la charte Olympique et les sportives serait du racisme selon Amnesty International ?

Le 16 juillet, Amnesty International a rendu public un rapport de 30 pages intitulé « ON NE RESPIRE PLUS. MEME LE SPORT ON NE PEUT PLUS LE FAIRE » avec comme sous-titre :« les atteintes aux droits humains des femmes et des filles musulmanes causées par l’interdiction du foulard dans le sport en France ». La raison principale de la colère d’AI : l’annonce par la ministre française des sports et des Jeux olympiques, en septembre 2023 sur France 3, que « les représentantes de nos délégations dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile ». AI qualifie cette interdiction de « violation par la France de la Charte Olympique ».


Violation de la Charte, vraiment ?

Pourtant la règle 50.2 affirme bien qu’ « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».

Pourtant le guide publié par le CIO sur la liberté d’expression des athlètes aux Jeux de Paris 2024 [1] cite explicitement la règle 50.2 ,  affirmant le caractère « fondamental de l’obligation de neutralité et de la nécessaire séparation du sport de toute interférence politique, religieuse ou d’un autre ordre » tout en précisant les moments où les athlètes peuvent s’exprimer ( conférence de presse, réseaux sociaux, interviews, mais surtout pas le moment des performances et des cérémonies).

Quant à considérer que l’interdiction faite aux athlètes femmes de porter le hijab est discriminatoire, c’est au contraire le fait d’admettre cette possibilité qui le serait. En effet le CIO dans son rapport « Gender Equality Review project »,[2] recommande que les uniformes des athlètes correspondent aux seuls critères sportifs et non pas à des différences injustifiables ».

Enfin, prétendre que l’interdiction du signe ségrégatif emblématique imposé par les théocraties islamistes, y compris sur le stade, porterait « atteinte aux droits humains des femmes et des filles musulmanes » est une essentialisation inacceptable et une insulte à toutes celles qui luttent, souvent au péril de leur vie, pour refuser cet apartheid

AI n’a raison que sur un point : la France est bien seule ! Mais ce qu’AI ne veut pas reconnaitre c’est que la position de la France est conforme aux véritables valeurs olympiques.

Paris, le 17 juillet 2024

                                               Site LDIF : www.ldif.asso.fr,
                                
[1] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2024/01/2023.12.01.-OC-Athlete-expression-guidelines-amendment-EN.pdf

[2] https://olympics.com/athlete365/app/uploads/2021/02/IOC-Gender-Equality-Report-March-2018_ENG-1.pdf               

Photo Marie-Hélène Le Ny : Rassemblement du 23 juin organisé par le Comité Paris 2024 pour le respect de la Charte Olympique
                                                            

Communiqué du MPCT :   Viol mode 7 octobre d’une enfant juive

 

On l’a appris avec effroi : samedi à Courbevoie une enfant juive de 12 ans a subi séquestration, viol, injures, violences antisémites et menaces de mort.

Il faut d’abord penser au traumatisme vécu par cette enfant et sa famille et leur exprimer notre solidarité.

Il faut aussi saluer l’interpellation rapide de ses tortionnaires, à peine plus âgés qu’elle, qui devront répondre de l’ignominie de leurs actes par des sanctions enfin exemplaires.

Condamner unanimement cette atrocité est nécessaire mais insuffisant.  

C’est bien parce qu’elle est juive qu’elle a subi ce calvaire.

Comme d’habitude ses agresseurs ont brandi « la Palestine » en guise de permis de meurtrir et violer.

Un tel acte est bien dans la lignée du 7 octobre, de la justification des violences sexuelles et de tous les crimes du Hamas qualifiés d’actes de résistance, de l’embrigadement des enfants auxquels est inculquée la haine des Juifs.

Par leur indifférence au sort des victimes israéliennes, par leur relais de la propagande du Hamas, par leur diabolisation d’Israël à coups d’accusations de génocide et de famine imaginaires à Gaza, les prêcheurs de haine soi-disant défenseurs des Palestiniens en portent la responsabilité.

Ils doivent en répondre.

Paris, le 19 juin 2024

Avec le soutien de :

Ligue du Droit International des Femmes – Comité Soudan – Observatoire Européen des Fondamentalismes- Viv(r)e la République – ACTISCE, Association d’Education Populaire  – Centre Simon Wiesenthal -Europe – Sassoun – AMLZ, Solidarité avec les victimes du terrorisme palestinien en mémoire de Marianne Myriam Lehmann – Café Laïque Paris – Bruxelles – Alliance Internationale des Femmes – Association des Femmes de l’Europe Méridionale – EGALE – Langage de Femmes …