[Nous publions, avec le retard dû aux vacances de notre petite équipe, ce texte du 9 août.
Il garde toute son actualité alors qu’UNRWA et ONU accumulent les fautes lourdes face aux crimes des organisations terroristes, Hamas en tête.]
Au cours de la semaine dernière ont été tués Fouad Chokr et Ismael Haniyeh, respectivement chef militaire et chef politique des mouvements islamistes Hezbollah et Hamas, et ce dans des frappes attribuées à Israël.
Ces actions s’inscrivent dans le contexte des attentats de masse commis sur le sol israélien le 7 octobre, avec 1200 personnes assassinées et près de 260 autres pris en otage (il en resterait actuellement environ 120, dont l’état est encore inconnu à ce jour).
Le MPCT exprime son indignation vis-à-vis de la réaction de certains élus et personnes politiques, dont Sophia Chikirou de LFI qui a cru bon de “rendre hommage” au chef du Hamas en le présentant comme “martyr” et “résistant”. Ce type de déclaration, qui n’est hélas pas une première, est une forme d’apologie du terrorisme qui a d’ailleurs déjà suscité une plainte de la part de la Licra et de l’UEJF. Indépendamment de ce qu’on peut penser de la situation géopolitique du Proche-Orient, il n’est pas acceptable que l’on glorifie ainsi un mouvement terroriste ouvertement antisémite et responsable du pire massacre de Juifs depuis la seconde guerre mondiale.
De même, il faut dénoncer les atermoiements des institutions internationales, en premier lieu l’ONU, qui n’ont pas su ou voulu dénoncer dès le mois d’octobre les crimes commis par le Hamas.
Alors qu’une condamnation immédiate de leur part aurait mis une pression diplomatique sur le mouvement islamiste et sur ses parrains iraniens et qatariens, le Conseil de sécurité ainsi que les Cours de justice internationale ont préféré garder le silence pendant des mois entiers. Leurs tardives interventions se sont révélées faussement équilibrées et impartiales, mettant sur le même plan les crimes du Hamas et la riposte légitime d’Israël. Une équivalence hypocrite et paresseuse entretenue par beaucoup trop de médias dont la complaisance à l’égard du Hamas s’est encore illustrée avec les qualificatifs de “modéré” attribués à Ismael Haniyeh, qui s’était pourtant réjoui des massacres commis sur la population israélienne le 7 octobre.
Nous rappelons ici les préalables à tout apaisement de la situation :
• La libération de tous les otages déportés à Gaza le 7 octobre.
C’est une exigence absolue. Tous doivent rentrer en Israël, les enfants, les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux, les vivants et les morts !
• La destruction des stocks de roquettes et autres armes offensives, détenus aux^portes d’Israël par les groupes terroristes palestiniens et par le Hezbollah.
• La mise de l’UNRWA face à sa responsabilité, pour sa duplicité, sa complicité avec le terrorisme et l’enseignement de la haine.
Il faudra bien s’interroger sur la pertinence de cette officine onusienne (alors qu’il existe un Haut-Commissariat aux Réfugiés) et en particulier du statut de “réfugié palestinien” dont le caractère quasi-héréditaire, unique au sein des populations déplacées, a joué un rôle néfaste dans la prolongation du conflit israélo-arabe.
• Le soutien à la résistance héroïque des Iraniennes et des Iraniens qui aspirent à la liberté et à la paix, et qui depuis le mois de septembre 2022 s’opposent, au péril de leurs vies, au régime des mollahs très largement responsable du 7 octobre.
Thomas Dresler
9 août 2024