Bravo aux jeunes femmes du Collectif 7 octobre qui ont porté la voix des femmes victimes du Hamas !
Elles ont refusé l’indignité d’une manifestation contre les violences faites aux femmes excluant les Israéliennes violées, torturées, mutilées, assassinées ou enlevées par le Hamas.
Honte à ceux qui les ont menacées et agressées !
Nous toutes ?
Le féminisme à l’épreuve du terrorisme, un enjeu crucial, thème de la première table ronde de la conférence du 2 décembre, avec Carol Mann, Annie Sugier et Zohra Bitan !
Crédit photos : Collectif 7 octobre
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Le refus d’accueillir, à la manifestation contre les violences faites aux femmes, les militantes qui portaient la voix des victimes du Hamas a inspiré ce poème à notre ami Jacques Fiorentino.
Qu’il en soit remercié.
PERTE D’ÂME
Elle sentait sa poitrine se soulever sans cesse
Et puis vit tout à coup son cœur qui s’envolait.
Elle courut après lui afin de le rejoindre.
Elle le vit disparaître comme un petit point rouge
Comme une étoile filante, la laissant éplorée.
Elle s’assit sur un banc, elle ne comprenait rien.
Quand elle leva les yeux, elle vit venir à elle
Des ombres déchiquetées aux formes sanguinolentes.
Elles passèrent devant elle sans même s’arrêter.
Il lui sembla pourtant que toutes la regardaient.
Cela dura longtemps tant elles étaient nombreuses.
Elle se recroquevillait à chaque silhouette.
Mais soudain une lueur vint toucher son esprit.
Son âme était partie car elle avait choisi
De garder le silence sur les femmes violentées.
La voici à son tour, victime sans recours.
Cette idéologie qui l’avait aveuglée
A laquelle, obtusement, elle avait adhéré
Fit d’elle un monstre froid et sans humanité.
Et la dernière image fut celle, innommable,
De ces vies massacrées et souillées à jamais.