« Soeur Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
Il semble encore bien que non, toujours rien, ou si mal ou de façon tellement biaisée…
Je vous le dis, tout cru, tout de go, sans fard : on est dans la m…, noire !
Car enfin, après bien des « prudences » et autres circonvolutions verbales pour ne pas faire tel que nous l’enjoint Charles Péguy
: « il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit », enfin donc, le Parquet antiterroriste a été saisi.
C’est un attentat terroriste islamiste. POINT !!
Nombre de commentateurs réguliers, « dans le poste » et sur les plateaux télé où ils ont leurs ronds de serviettes, eux qui en savent quelque chose du salto avant et arrière enchaîné, des pirouettes langagières, vont retrouver très vite leur équilibre et…continuer de commenter! Tels des brasseurs d’air. Pour nous faire entrevoir la lumière, donner espoir de jours meilleurs, nous donner les forces pour lutter ? Non, pour nous chloroformer.
Que cette mélodie du chant des vierges renouvelée à chaque attentat terroriste devient insupportable !
Ce jeudi 3 octobre 2019, nouvelle date surlignée sur notre calendrier du sang rouge d’innocents. Un terroriste islamiste a assassiné 4 personnes à la Préfecture de Police de Paris.
Au couteau…précision, en céramique.
Emotion à la Une. Compassion envers d’innocentes victimes et leurs familles. Recueillement.
Et pour ce qui m’en concerne en plus de tout cela, de la colère. Froide. Celle qui permet de garder tête haute, idées claires et salutaire instinct de survie. Sans rien perdre de l’indispensable Raison, avec ses limites. Une fois encore, une fois de plus. Une fois de trop avant une fois encore pour sûr.
Car l’on sait par avance que la litanie macabre va se poursuivre car une guerre à mort(s) nous est menée. 263 morts par attentats islamistes en France depuis 2012….
Quand ? Où ? Comment la prochaine fois ?
Pourvu « que pas sur nous ou au plus proche de nous » ?
Et c’est à chaque tuerie que nous savons alors douloureusement « quand, où et comment ». D’autres parmi nous dont la vie alors bascule dans l’horreur (l’un de nous demain ?) l’apprenant plus douloureusement encore. Indicible douleur. J’en porte toutefois une part avec eux.
Nullement s’habituer, s’y accoutumer, se résigner, finir par succomber au découragement et renoncer à relever ce mortel défi qui nous est de nouveau lancé…
Que la liste est longue et avec elle la litanie des noms de nos victimes depuis 2012 en France même rappelés à notre souvenir ! Le terrorisme islamique étant allé abattre des nôtres aux 4 coins du globe dès le début des années 2000.
Je ne citerai qu’une de ces nombreuses victimes du terrorisme en mémoire de toutes les autres : Cécile Vannier assassinée à 17 ans lors de l’attentat du Caire, notre soeur. In Memoriam, Semper Fidelis.
Marquer de notre soutien, s’indigner, se mettre en légitime colère (oui, c’est de bon ton en de telles circonstances messieurs les castrateurs) puis se relever pour lutter encore et toujours. Ne pas se soumettre ni abdiquer face au terrorisme islamiste dont on est, Français, une cible de choix, les loups déjà sur place étant entrés au coeur de Paris où ils se tenaient comme ailleurs bien au chaud dans l’attente d’agir, ou bien auxquels on a ouvert nos portes et nos bras.
Ne surtout pas s’en accommoder. Lutter contre…
“PFH”, P… de Facteur Humain…
Prompt à l’oubli, le plus rapidement possible pour passer rapidement à autre chose…
Prompt au déni, aussi, certains s’évertuant de coudre la bouche des lanceurs d’alerte pour rester dans le faux confort des illusions pour nos plus grandes désillusions présentes et à venir, à chaque fois exacerbées par l’ampleur des drames, des carnages, des deuils.
Aucun lieu n’est sanctuaire sacré pour ces salauds en mode commandé. Pour sûr puisque leur stratégie est de semer la mort, la terreur, finir par opposer les uns aux autres, les faire s’affronter puis s’installer dans notre maison commune, la saccager et vaincre notre vie occidentale démocratique jugée impie.
PFH pour certains plus que pour d’autres, même en haut lieu, même là où l’on cause dans les micros à la France entière, qui elle majoritairement ne s’en laisse plus compter malgré cette force de matraquage.
Elle qui s’interroge, interroge, attend des réponses, pas des poncifs. Et des actes, des résultats. Pas des effets d’annonce.
Comment est-ce possible ? Comment éradiquer le mal, l’annihiler, le faire disparaître ?
Chez certains, le PFH est en mode continu
Du passé nous rappelle Churchill, alors en contre-réaction à une autre hydre sanguinaire pour mettre face à leur conscience et à leurs responsabilités les acteurs de l’époque (1938): « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre.”
Car là est bien le prix de la lâcheté à payer. Et ce qui était vrai hier, l’ayant malheureusement démontré, l’est tout autant pour nous aujourd’hui.
Churchill encore : « Nous irons jusqu’au bout, nous nous battrons en France, nous nous battrons sur les mers et les océans, nous nous battrons avec toujours plus de confiance ainsi qu’une force grandissante dans les airs, nous défendrons notre île, peu importe ce qu’il en coûtera, nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains de débarquement, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines; nous ne nous rendrons jamais… »
Pour nous prémunir du renoncement à se battre sans relâche, pour demeurer qui et ce que nous sommes. Pour vaincre.
Il fut un temps de luttes pendant lequel il ne fallait pas « désespérer Billancourt ». Aujourd’hui il ne faut ni désespérer le quidam moyen lucide toutefois (dont « on » sait –sic – qu’il est bas de plafond donc potentiellement déviant voire dangereux), ni désespérer le « vivre- ensemble ». Alors, « on » biaise. Certains cultivant plus que d’autres ce biaisement là. Du grand art de surcroît.
Nous pensent-ils si stupides, si gogos ces idiots finalement utiles de l’islamofascisme?
Les Français ont démontré depuis mars 2012 et les assassinats par Merah, puis ce qui s’en suivit d’attentats isolés ou de masse, leurs capacités à séparer le bon grain de l’ivraie, de savoir faire preuve de mesure et de retenue. Mais ne pas les pousser au désespoir, par mensonges ou omissions voulues.
Ils ne font pas de mauvais procès et amalgames, sachant reconnaitre le croyant sincère de l’ostentation de ceux qui veulent en imposer ou s’imposer. Le distinguo est loin d’être subtil. Il se fait voir et entendre.
Dès lors pour ces adeptes du biaisement médiatico-politique, c’est plus de 7 fois que leur langue tourne dans la bouche avant de s’exprimer. Avec précautions supplémentaires : « ceinture et bretelles », « air bag, parachutes ventral et dorsal, matelas de réception »…Pas téméraires, ou si peu. Lassants, exaspérants ils sont aux yeux, aux oreilles du plus grand nombre dont je suis.
Heureusement, il y a des chroniqueurs, commentateurs ou intellectuels qui par la clarté de leurs propos, leur franchise, la haute tenue de leurs fines analyses, sauvent l’honneur.
Nos ennemis sont endogènes, et de l’extérieur. Emules de Daech dont certains sont de retour « des théâtres d’opérations » où ils ont fait leurs gammes sanguinaires, pour revenir vers la bien trop bonne (conne) Mère Patrie…afin de nous démontrer en temps voulu leur savoir-faire.
Et sur certains plateaux TV, dans certains micros, dans certains journaux, dans certains cafés du commerce à gogos… que fait-on?? On s’interroge encore et toujours sur le sexe des Anges. De la mort là précisément tristes sires, que nous devons combattre sans répit.
Etat de Droit répondons-nous à l’envi. Certes tout à notre honneur mais nullement ultime rempart infranchissable. La preuve à chaque attentat nous en est faite.
Ces terroristes le savent et connaissent nos faiblesses, nos carcans, nos inerties. Eux, no limits dans l’ignominie!
Prompts aussi à l’esquive nombre de ces mousquetaires des plateaux TV…
« faut laisser le temps à l’enquête », « faut se garder d’intempestives conclusions mal-à-propos », « pour ne pas faire le lit de … » qui vous savez bien évidemment depuis le temps qu’on vous le répète sur tous les tons, à toutes les sauces (et pour les couteaux des égorgeurs qui telle une épidémie font foison, on fait quoi chef ??).
Pourtant l’ennemi, lui, nous dit bien son nom, le clame ! Il l’’écrit en lettres de sang.
On le sait radical, politique, pressé et conquérant, meurtrier. Entre autres. Stratégique pour sûr. Sachant être aussi patient pour porter ces coups mortels, même à petites doses, de barrières en barrières renversées après avoir testé puis bousculé nos « valeurs » et nos résistances. Petit à petit étouffer sa proie. Le temps au temps, et faire taire les ennemis, de toutes les façons qui soient, tout étant bon pour les abattre, les mots étant aussi des armes de mort lente pour museler toute forme d’opposition.
Cet ennemi sans pitié dont en son temps, l’un se prenant pour Clemenceau, d’autres pour Churchill, l’on nous affirmait que nous étions pour longtemps en « guerre contre »… Mais sommes-nous sommés de regarder ailleurs dorénavant, ou bien de nous soumettre?
Il porte un nom, l’islam politique dont nous savons en France les réseaux et le relais qui agissent sans guère d’entraves, jusque dans nos rues pour montrer leurs forces, leur nombre. Et son bras armé est le terrorisme islamiste qui vient encore de frapper. Bien que l’un se défende d’être le suppôt de l’autre. Subterfuge et camouflage.
Et nous croyons-nous pour nous réconforter et pour ne pas « jouer à se faire peur » que la guerre sur tous les fronts serait gagnée contre cette peste verte là ? Là-bas en Orient compliqué comme ici dans notre de plus en plus fracturé archipel français?
Non pas. Elle se rappelle régulièrement à notre horrifié souvenir.
Au coeur du saint des saints de la Sécurité française ce 3 octobre funeste ;
Au coeur même d’une des expressions de la souveraineté de la France ;
Au sein même de ce qui devrait être d’une sécurité absolue : la Préfecture de Police (la plus ancienne au monde), au coeur de sa Direction du Renseignement.
Au coeur de Paris, une des plus grandes capitales de la planète ;
Au coeur d’une des plus grandes puissances mondiales. Des plus anciennes. D’une grande démocratie.
On cauchemarde… mais on n’abdique pas.
4 policiers sont ainsi assassinés au couteau par l’un des leurs, en ces murs depuis 16 ans…
Or on ne tue pas au couteau sans s’y entraîner car cela ne s’improvise pas, ni « techniquement », ni mentalement. Tout un « art », symbolique qui plus est pour ces égorgeurs là.
Ils s’appelaient Aurélia, Damien, Brice, Anthony ces êtres qui ont été arrachés à l’affection des leurs.
Ne les oublions pas, gardons les en nos mémoires.
Quant au nom de leur assassin…delete !
Oui, des responsabilités…mais pas que des responsabilités.
Les négligences, les oublis des leçons de l’Histoire malgré les avertissements, les alertes. Des failles, des gouffres…
Nos ennemis font ce qu’ils disent faire en l’annonçant par avance.
Et nous, faisons-nous tout pour les vaincre absolument ?
Mais il pourrait s’agir d’un autre « pétage de plomb » par un nième « déséquilibré » (décidément la France serait-elle devenue un asile de fous ?) « en conflit ouvert avec sa hiérarchie », « discriminé » ! Hum ce conditionnel si commode. Et l’enquête, ah l’enquête.
Ah, les Tartuffes.
D’autant plus tartufferie que cet assassin – si ce n’est sur commande pour sûr par embrigadement selon le modus operandi – était dans ces murs non identifié comme à risque. Cadre administratif… toutefois informatique auprès des Services des Renseignements Généraux Intérieurs !!! Là où tout devrait être passé au crible, en raison notamment des signes d’alerte et du profil changeant de l’assaillant. Il avait approuvé l’attentat contre Charlie Hebdo. Il refusait de serrer la main de ses collègues femmes…pour ce que l’on apprend au compte- goutte à posteriori sans que cela n’ait alerté en haut lieu. Il était converti à l’islam depuis « 18 mois »…ben non, depuis une dizaine d’année fréquentant à Gonesse une mosquée reconnue comme étant dirigée par un imam radical…cela ne suffisant d’évidence pas à alerter) !
Il y a comme de gros trous dans la raquette…Son habilitation secret défense a même été reconduite ! Espion ( ?) dont des clefs USB ont été retrouvées chez lui. Et bien noté de sa hiérarchie. Mazette…
Pas détecté. On en a su plus en quelques jours sur lui de ce qu’il aurait été bien évidemment indispensable de savoir depuis janvier 2015 tout au moins.
Tartuffes disais-je. Ou alors totalement incompétents, ce qui est forcément grave. L’un allant souvent de pair avec l’autre.
L’ex juge antiterroriste du TGI de Paris, Marc Trévidic, expert parmi les experts, nous le dit depuis des années, « le pire est devant nous »…
Il ne manque plus qu’à aider par nos manquements « ce pire » à advenir. Car, si là à la Préfecture de Police de Paris, c’est donc PARTOUT que cela est possible, même dans les lieux les plus sensibles, les plus protégés…
« Tout » ou presque est à reconsidérer sur les aspects de notre Sécurité, sur les recrutements, sur nos stratégies, sur nos logiciels…
Alors que dire de la sécurité de chacun d’entre nous qui ne sommes pas
« lieux sensibles »…Elle ne peut bien évidemment pas être absolument garantie même si assurée du mieux possible par nos forces de l’ordre, nos forces armées dont la tâche est considérable. Infiltrées elles aussi ?
Soutenons les.
Reçu 5/5 ? Pas si sûr…souvent un train de retard. « Nos services vont procéder à l’étude des comportements radicaux de personnels attachés à notre sécurité. » S’l n’est jamais trop tard pour bien faire et que rien n’est parfait, il semble que nos dirigeants soient dépassés quant à certains aspects.
La sécurité de tous repose aussi sur chacun d’entre nous et sur la vigilance de tous au service de tout un chacun. Action citoyenne responsable.
Il n’y pas de signaux inutiles, mêmes très faibles. Ils doivent nous alerter et être mis à disposition à qui de droit avec toute la précaution qui sied à un Etat de droit (devant toutefois repenser rapidement sa doctrine face à ce danger mortel s’exprimant régulièrement).
Notre liberté ne doit pas rimer avec celle d’être égorgé aisément au coin d’une rue, sur le parvis d’une gare, dans un lieu de loisir ou bien encore chez soi.
Preuve de notre humanité et de notre compassion envers d’innocentes victimes, les bougies, gerbes de fleurs, et autres minutes de silence sont importantes mais remparts de papier ne retenant en rien le bras armé des assassins.
Ces symboles forts d’humanisme dont est empreinte notre société ne suffisent pas pour renforcer nos résistances, dont morales. Ne suffisent pas à stimuler notre courage que nous devons également cultiver…Nous devons montrer à nos ennemis notre détermination dans cette lutte de longue haleine à mener.
Résilients, certes, mais déterminés à nous défendre.
Ce qui j’en conviens n’est pas une mince affaire mais le danger mortel auquel nous sommes de nouveau confrontés dans sa terrible expression nous y oblige. Chacun avec les moyens à sa disposition. Pour les nôtres, pour nous-mêmes, pour notre pays, pour l’humanité. Un devoir.
Cultiver également notre vigilance, notre prudence, notre solidarité, et faire face collectivement pour contenir, vaincre nos ennemis et avec eux leur idéologie mortifère.
Pas d’autres issues. Sauf à accepter par avance la défaite…
Nous sommes majoritaires à refuser une telle issue et il n’est de défaites par avance que celles consenties par des combats non menés.
Oui, il faut continuer à vivre, mais il serait inconscient de ne pas prendre la mesure du danger. Agir en conséquence, changer de paradigme. Ne serait ce qu’en ne s’en laissant pas compter par les endormeurs publics
Nous nous pensions à l’abri, en paix dans une citadelle protégée Trop souvent mal choyée, mésestimée par ceux qui devraient la protéger tel le joyau qu’est notre pays. La cruauté de l’Histoire, son tragique, nous rattrape.
Sommes-nous armés moralement pour collectivement y faire face ?
Comme il y a bien longtemps que nous avons posé les armes, notre vigilance avec, je m’interroge quant à nos capacités morales de résistance. Mais il suffit de les réactiver, les renforcer, les décupler.
Ce 3 octobre 2019 sera-t-il facteur déclenchant ?
Espérons le, car syndrome de Munich (1938), de Stockholm, et autre ambiance de « drôle de guerre » dont les slogans « tous en terrasse », « même pas peur » ou bien encore « vous n’aurez pas ma haine » qui ne sont que des reflets de notre approche de ce danger, pas de grands stimulants pour l’affronter et effrayer nos ennemis qui « viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes »
Apathie, difficulté à appréhender l’étendue du mal car… bien évidemment « il faut bien vivre. » Bien sûr, il faut continuer de vivre, mais autrement, avec une autre conscience des temps présents et de nos responsabilités.
Pleurer, sourire, rire, chanter, danser débattre, s’engueuler, s’aimer, se déchirer, se réconcilier, jouir des plaisirs de la vie (pour ceux qui le peuvent), des petits bonheurs du quotidien, ne pas se plaindre pour nous-mêmes mais pour le déroulé du monde…mais autrement.
Et quels « retours d’expérience » faisons-nous quant à ces attentats ? Quelles réflexions en tirons-nous ? Quels engagements prenons-nous ? Quels comportements modifions-nous ?
Car noirs sont les nuages au-dessus de nos têtes. « Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines… »
Si aucuns retours, ce serait alors dramatique pour nous tous.
Il ne s’agit pas d’évoquer ici la figure du « héros » mais de cultiver en nous une graine si tant est qu’elle y trouve le terreau et la source favorables pour croître et qui sait, émerger si besoin. Je ne peux rien affirmer de qui je suis, potentiellement ou pas de ce point de vue là, mais je cultive mon jardin intérieur pour tenter de ce faire…
Nous pensions être parvenus à une société apaisée, enfin, après tant de siècles de luttes et de guerres. Nous n’avons pas pris gare au retour de boomerang d’une société qui se fracture, s’affronte, se déchire et qui en son sein, dorénavant, recèle des assassins d’un islamisme guerrier qui entend lui faire rendre gorge. Quel réveil violent !
Le chemin de la reconstruction va nous obliger à nombre de sacrifices, d’efforts sur nous-mêmes, de remises en question de nos modèles. Primordial.
Car c’est bien de lâchetés en lâchetés, de dénis en dénis, d’abandons en abandons, que nous avons laissé en nos murs grandir la bête immonde, l’hydre maléfique.
Aussi museler, faire taire les infâmes idéologues sécessionnistes qui sont dans la surenchère et la provocation permanentes, que nos reniements, notre repentance à peine cachée renforcent chaque jour pour rabaisser notre pays, le contraindre, l’agresser.
Mais je ne désespère de rien, surtout pas de notre vieux et cher pays. Il va en falloir des sommes d’efforts, du cran et du courage dans les épreuves, de la solidarité, du lien rénové entre tous.
Et là je vous propose pour participer à l’action collective de sursaut et à agir à votre mesure, de soutenir celles et ceux, écrivains, journalistes, intellectuels qui souvent au péril de leur vie s’engagent.
Aider également les associations qui tel le MPCT (Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme) secouent la société civile pour la sortir de sa léthargie, lui donnant des éléments pour savoir, pour comprendre.
Ils sont éveilleurs de conscience, lanceurs d’alerte. Ils méritent tous notre soutien.
Donc, si nous avons encore l’instinct de survie, démontrons le…Résistons !
Eric Wagner
Membre du CA du MPCT
le 06 octobre 2019.