Asia Bibi enfin hors du Pakistan !

Pour le MPCT et ses partenaires engagés depuis tant d’années pour la défense d’Asia Bibi, c’est une joie d’apprendre qu’elle a enfin pu quitter le Pakistan !

L’article France Info AFP qui l’a annoncé

https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pakistan-six-mois-apres-son-acquittement-la-chretienne-asia-bibi-a-quitte-le-pays-pour-le-canada_3435167.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20190509-[lestitres-coldroite/titre1]

est  illustré par la photo (Martin Bureau/AFP) de notre panneau “Free Asia Bibi” et de nos verres d’eau lors du rassemblement “Un verre d’eau pour Asia” organisé au parvis des droits de l’homme du Trocadero par le MPCT et ses partenaires du Collectif Contre le Terrorisme le 29  octobre 2014, avec Elisabeth Badinter.

(Photo MPCT)

La députée Laurence Abeille s’était engagée pour Asia à nos côtés.

(Photo MPCT)

Pour Asia, ce n’est pas forcément la fin de ses ennuis.

Où qu’elle se trouve, elle pourra être pourchassée par des fanatiques  islamistes, donc la discrétion s’impose sur son lieu de refuge. La suite dépendra de la protection que le Canada mettra en place et aussi de son propre choix.

La Grande Bretagne, où vivent de nombreux Pakistanais  et en particulier des  Chrétiens, lui avait refusé l’asile, le pays qui avait su tenir tête à Hitler pliant devant la menace islamiste.

Pour la minorité chrétienne au Pakistan, le calvaire continue.

Les condamnés accusés de blasphème, musulmans aussi bien que chrétiens ou membres d’autres minorités, croupissent toujours en prison.

La Loi du Blasphème doit être abrogée, les Etats-Unis le rappellent à raison ! 

Contrairement à ce qui est souvent suggéré, y compris  dans l’article cité, ce n’est pas parce que  la Loi du Blasphème est aussi utilisée pour régler des conflits personnels qu’elle doit être abrogée mais bien parce que c’est une LOI INIQUE qui bafoue la liberté de conscience et la liberté d’expression.

Elle foule aux pieds  la déclaration universelle des droits de l’homme !

Que l’ONU tolère en son sein des pays qui punissent de mort le blasphème en dit long sur la dérive d’un institution dans laquelle tant d’espoir avait été placé au sortir de la seconde guerre mondiale.

Huguette Chomski Magnis