Jacques FIORENTINO 5 avril 2025
Je me suis rendu en Israël dans le cadre d’un voyage de solidarité organisé par
NETSAH, association qui vient en aide aux familles défavorisées et en particulier
aux enfants.
Le voyage fut riche de rencontres émouvantes dans des lieux éprouvés et
symboliques.
Du Golan et du Nord déserté en grande partie où se font encore sentir les
combats avec le Hezbollah si proche, œuvrant depuis des années sous le regard
des forces de l’ONU à la lâche cécité.
Nous avons rencontré les familles des 12 enfants druzes tués par le Hezbollah
alors qu’ils ne faisaient que jouer au football. Leurs courage et leurs résilience
étaient impressionnantes.
Une rencontre avec des membres du FORUM DES OTAGES avec une
intervention poignante et forte d’AYELET SAMERANO, mère de YONATHAN,
toujours retenu en otage depuis le 7 octobre.
Elle combat sans faille l’UNRWA complice des terroristes puisqu’un travailleur
social de cette organisation a participé à l’enlèvement du corps de son fils.
Encore d’autres rencontres toujours aussi intenses dont le père d’un homme
qui, à lui seul, a sauvé, en payant de sa vie, une trentaine de participants au
Festival NOVA.
Je voudrais insister sur la visite du KIBBOUTZ NIR OZ qui a payé le prix fort lors du
pogrom du 7 octobre.
Accompagnés par des rescapées, nous avons parcouru les allées où l’odeur des
cendres et de la mort règne encore.
Un passage devant la maison de la famille BIBAS a fait monter des larmes à
nombre d’entre nous.
La visite de ces lieux qui furent la vie, la fraternité, l’espoir donne toute la
dimension de ce pogrom aux relents génocidaires puisqu’il s’agissait de tuer les
habitants parce que juifs, ces mêmes habitants qui n’avaient de cesse que de
favoriser l’aide aux Gazaouis.
Ils ont subi l’horreur absolue, enfants tués devant leurs parents, femmes
violées, habitants brûlés dans leur maison et tant d’autres carnages dans un
bain de sang sans équivalent depuis la SHOAH.
Au milieu de cela, les rescapées qui nous accompagnaient, nous ont montré
une force et une volonté en racontant ces effroyables histoires, trouvant sans
doute dans leur dénonciation un chemin de résilience, cette même résilience
que nous avons pu admirer tout au long de notre séjour.
Malgré ce traumatisme sans égal, l’avenir fut même évoqué.
Nous avons emporté avec nous le témoignage de ces mémoires qu’il nous faut
relayer encore et encore face au négationnisme qui sévit dans nos démocraties.
Tout ceci nous oblige à poursuivre sans faille nos combats, en particulier au sein
du MPCT, un acteur de la lutte contre le terrorisme.
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Ce 7 avril, le MPCT soutient et participe au rassemblement organisé par Tous 7 octobre pour marquer les 18 mois de l’enlèvement, du calvaire, de l’esclavage et de la torture des otages. A la veille de la Pâque juive qui célèbre la libération des esclaves hébreux, la symbolique est forte.