Arezou Khavari n’avait que 16 ans.
Cette lycéenne de Téhéran s’est suicidée en se jetant du haut d’un immeuble, poussée à bout par le harcèlement incessant de la police des mœurs de son établissement scolaire , au sujet de sa tenue vestimentaire “inappropriée”.
Ahou Daryaei a 30 ans.
La vidéo de sa protestation en sous-vêtements a fait le tour du monde.
Cette jeune mère de famille, brillante étudiante, a été agressée à l’université de Téhéran par la police des mœurs qui lui a déchiré ses ses vêtements qu’elle a retirés en signe de défiance.
La révolution iranienne est portée avec un singulier panache par des femmes et des jeunes filles.
Battue, arrêtée et transférée en hôpital psychiatrique, Ahou court un immense danger.
Elle risque d’être violée, assassinée, empoissonnée chimiquement.
Sa protection est urgente !
La solidarité qui s’est exprimée ne doit pas fléchir avant sa libération.
La vie de toutes les lycéennes, de toutes les étudiantes, de toutes les femmes est directement menacée par le régime islamique qui sévit depuis 45 ans en Iran.
Tout un peuple étouffe et veut se libérer alors que les pendaisons battent des records.
La sinistre police des moeurs n’a rien à faire dans les établissements scolaires et les universités. Ni ailleurs. Dissolution !
Honte à qui ose relativiser, comme Amnesty International ,dans ce contexte mortifère, l’ONG énonce, dessin à l’appui, que le hijab ne doit être ni imposé ni interdit!
La talentueuse Fadila Tatah leur répond clairement par ce dessin :