Une fois de plus le terrorisme islamiste a frappé sur notre sol, pas n’importe où mais en ciblant un quartier touristique près de la Tour Eiffel, le symbole par excellence de notre capitale, pas n’importe quand mais à l’approche des Jeux Olympiques.
Nos pensées doivent aller à Collin, jeune touriste germano-philippin, infirmier, comme sa compagne devant laquelle il a été assassiné.
Nous exprimons toute notre solidarité envers celle-ci, leur famille et les passants, un Français et un touriste britannique, blessés à coups de couteau et de marteau. Leur choc traumatique est immense.
Il faut saluer l’intervention rapide des forces de l’ordre qui ont empêché la poursuite du carnage.
Une fois de plus on retrouve les tentatives de déresponsabilisation de l’assassin en invoquant des troubles psychiatriques et en déplorant le manque de suivi médical. Or, ce n’est pas une maladie psychiatrique qui fait commettre ces assassinats aux cris d’Allah Akbar mais une idéologie contre laquelle aucun traitement psychiatrique ne peut rien.
Une fois de plus, le terroriste est un fiché S. En outre il avait déjà été emprisonné pour tentative d’attentat, ce qui doit nous alerter sur les risques de récidive des condamnés pour terrorisme qui vont sortir de prison et interroger sur l’inefficacité des programmes dits de « déradicalisation ».
Il a prémédité et revendiqué son crime au nom de l’Etat Islamique.
Des commentateurs ont aussi invoqué le conflit Israël-Gaza comme élément déclencheur, le plus souvent en chargeant Israël.
Or ce terroriste s’inscrit dans la lignée des assassins des policiers de Magnanville, du
Père Hamel et de Samuel Paty – assassins avec lesquels il avait été en contact !
Qu’ils frappent massivement comme le 11 septembre 2001, le 13 novembre 2015, le 14 juillet 2016 à Nice ou le 7 octobre dernier en Israël, ou qu’ils frappent seuls, mais pas solitaires, en faisant moins de victimes, une même idéologie arme le bras des assassins, l’islam politique.
D’Al Qaida à l’Etat Islamique, de Boko Haram au Hamas, la matrice est la même.
Ils commettent des crimes contre l’humanité depuis des décennies.
Leur impunité les renforce, la complaisance envers eux vaut complicité, le déni et la lâcheté ne nous procureront aucune protection.
C’est avec tout ceci qu’il faut savoir rompre.
Paris, le 4 décembre 2023