C’était le 18 juillet 1994 au matin : l’attentat à la voiture piégée contre l’immeuble de la communauté juive de Buenos Aires faisait 85 morts et 240 blessés.
Deux ans plus tôt c’est l’Ambassade d’Israël en Argentine qui avait été la cible d’un attentat : 29 personnes tuées.
A ce jour justice n’a pas été rendue aux victimes.
En 2006 le Procureur Alberto Nisman reprenait l’enquête et accusait la République Islamique d’Iran d’avoir commandité l’attentat dont le Hezbollah Libanais assura l’exécution.
Il mettait en évidence les entraves à la justice des autorités argentines et Christina Kichner, alors Présidente qui avait opté pour un arrangement avec l’Iran.
Juste avant de remettre ses conclusions, Alberto Nisman mourut dans des conditions mystérieuses !
Aucun des suspects, parmi lesquels l’ancien dirigeant Rafsandjani et le chef des très terroristes Gardiens de la Révolution, Mohsen Rezdi, n’a été extradé. Ils sont pourtant recherchés par Interpol.
Mohsen Rezdi s’est même permis de se rendre au Nicaragua en janvier dernier, en toute impunité, provoquant la colère des autorités argentines.
Pour les familles des victimes, 28 ans après c’est toujours la souffrance et la colère.
Leur exigence : vérité et justice.
Nous la partageons !
La complaisance avec le régime islamique de Téhéran, qui a pour horizon la répression effroyable à l’intérieur et le terrorisme à l’extérieur, n’a que trop duré.
Huguette Chomski Magnis
Secrétaire générale du MPCT