Le MPCT s’associe totalement au communiqué publié le 4 mai par la Ligue du Droit International des Femmes car ce qui se se joue au Grenoble n’a rien d’anodin.
Les talibans qui imposent désormais le port de la burqa aux Afghanes situent le contexte !
4 MAI 2022 – Le burkini : un tournant ?
“La LDIF se félicite des vives réactions suscitées par les prises de position du maire écologiste de Grenoble, qui souhaite modifier le règlement intérieur des piscines grenobloises afin de lever les interdits en vigueur depuis 2012, y compris concernant le port du burkini dans les bassins. Cette question sera examinée lors d’un conseil municipal le 16 mai prochain.
Reprenant à son compte l’inversion des valeurs de liberté et d’égalité, l’édile ose affirmer « À Grenoble, nous veillerons à ce qu’aucun règlement intérieur d’aucun équipement public ne constitue une injonction ou une discrimination ».
Face à ces dérives la LDIF salue notamment le lancement de la pétition intitulée « Burkini, hijab : quels combats, à Grenoble ? »[1], la prise de position très ferme du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui menace de couper les subventions de Grenoble en cas de vote favorable au burkini, le soutien du Comité Laïcité et République, et aussi la réaction d’Alain Carignon, qui « appelle les Grenoblois à venir ce jour-là exiger un référendum », ajoutant que « le maire de Grenoble n’est pas mandaté pour soutenir l’islamisme politique ».
Sans surprise, c’est encore et toujours Alliance Citoyenne qui est à la manœuvre.
Rappelons que cette même association a engagé une procédure auprès du Conseil d’Etat afin d’obtenir la modification de l’article 1er des statuts de la FFF interdisant tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance religieuse lors des compétitions ou manifestations organisées par cette Fédération. Consciente de l’importance que revêtira la décision du Conseil d’Etat, la LDIF intervient en soutien de la FFF dans le cadre de cette procédure qui n’a pas encore donné lieu à un examen sur le fond.
Ces offensives doivent être prises au sérieux par le pouvoir politique. L’heure n’est plus aux tergiversations, on ne doit plus laisser l’islam politique avancer au nom d’une liberté de choix qui n’est que celui de museler la liberté des femmes dans l’espace public.”
[1] https://emancipation2022.wixsite.com/emancipation