Depuis 2015 les premiers jours de l’année sont emplis du souvenir des victimes des attentats islamistes de Charlie Hebdo, Montrouge et Hypercacher.
Les 7, 8 et 9 janvier , tombèrent 17 hommes et femmes, “coupables” aux yeux de leurs assassins et de leurs guides promoteurs de l’Islam politique, d’avoir “blasphémé” et dessiné Mahomet, ou bien d’être policiers et policière, ou encore d’être juifs.
Frédéric Boisseau
Stéphane Charbonnier, dit Charb
Jean Cabut, dit Cabu
Philippe Honoré
Bernard Verlhac, dit Tignous
Georges Wolinski.
Bernard Maris
Elsa Cayat
Mustapha Ourrad
Michel Renaud
Franck Brinsolaro
Ahmed Merabet
Clarissa Jean-Philippe
Yohan Cohen
Philippe Braham
François-Michel Saada
Yoav Hattab
sont à jamais dans nos consciences.
Le MPCT s’associe à ces deux cérémonies :
Hommage de la Mairie de Saint Mandé : samedi 8 janvier à 18 h30
184, avenue avenue Galliéni 94 Saint Mandé
Hommage du CRIF devant l’Hypercacher: dimanche 9 janvier à 16 h30
23, avenue de la Porte de Vincennes 75020 Paris
A lire en soutien de la liberté d’expression et en solidarité avec un journal qui a survécu au carnage :
le numéro spécial Charlie Hebdo à la couverture choc et au titre dans la plus pure tradition Charlie “Envie d’être dominés ? Osons l’islamisme.”
Son contenu est important : les relais de l’Islam politique ou comment l’islamisme s’est insinué un peu partout.
C’est la triste réalité.
Il y avait pourtant eu un sursaut populaire immédiat avec la mobilisation spontanée ” Je suis Charlie” à la République le 7 janvier 2015 , puis avec l’immense manifestation du 11 janvier.
Mais le poison de l’excuse du terrorisme islamiste était là, terrorisme qu’on entendait même, sur l’air du chantage à l’islamophobie, nous interdire de désigner.
La suite on la connait : les attentats du 13 novembre et tous eux qui ont eu lieu depuis, moins massifs mais aussi terribles.
La suite on la connait : les attentats du 13 novembre et tous ceux qui ont eu lieu depuis, moins massifs mais aussi terribles.
Menaces de morts, insultes, intimidations et délations se déchaînent contre les réfractaires à l’islamisme qui s’opposent aux tentatives d’imposer ses interdits et ses règles dans notre société.
Quant à ce qui avait précédé, en mars 2012, si les faits sont connus, ils n’ont pas été reconnus pour ce qu’ils étaient, des crimes contre l’humanité.
L’horreur d’assassinats de militaires français sur notre sol, celle surtout du supplice d’enfants juifs, n’avait pas suscité une mobilisation à la mesure de ces actes. Tout dès lors, devenait possible.
Face au terrorisme, mémoire, justice, vérité sont les conditions de la résistance.