Le procès des attentats les plus meurtriers jamais commis sur le sol français s’est ouvert aujourd’hui.
Que la vérité soit recherchée, y compris les éventuels dysfonctionnements, que justice puisse être rendue, que les accusés soient jugés, est une étape indispensable pour la société et pour les victimes.
C’est aussi pour celles-ci une nouvelle épreuve douloureuse qui commence.
Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme est solidaire des parties civiles à ce long procès, survivants des attentats ou proches endeuillés, et de leurs associations.
Tout comme il est solidaire de la jeune Mila face aux nouvelles menaces proférées contre elle, en déplorant que leur auteur ait bénéficié d’une libération sous contrôle judiciaire.
Quand la France ajoute à la laïcité et à la liberté d’expression, deux “crimes” aux yeux des islamistes, le refus de l’impunité des auteurs, complices, commanditaires des massacres du 13 novembre 2015, le risque terroriste, déjà très élevé, monte d’un cran.
Une vigilance renforcée est absolument nécessaire.
Le procès des idéologues de l’Islamisme et des organisations terroristes qui appellent à commettre des crimes contre l’humanité en visant des civils, reste à faire !
La justice internationale est à ce jour défaillante face au fléau puisque le terrorisme est exclu du champ de compétence de la Cour Pénale Internationale.
A l’ONU la justification de crimes terroristes s’affiche ouvertement.
La réprobation de la conscience universelle fait tragiquement défaut !
Aux états démocratiques de refuser toute promotion et tout financement des organisations terroristes et de dénoncer les états qui les soutiennent.
A la société civile d’extirper de ses rangs toute légitimation et tout soutien au terrorisme, quelle que soit la cause au nom de laquelle les attentats sont commis.