{{ La nouvelle est tombée dans la soirée du mardi 28 avril : l’armée nigériane annonçait avoir libéré quelque 300 jeunes filles et femmes des griffes de Boko Haram. }} S’il faut prendre du recul par rapport aux annonces de l’armée nigériane et du Président nouvellement élu, la nouvelle doit nous réjouir, même s’il ne s’agit pas des lycéennes de Chibock. En effet si celles-ci sont devenues emblématiques, le problème est bien plus vaste: ce ne sont pas moins de 2000 jeunes filles et femmes qui ont été enlevées depuis janvier 2014 lors de 38 enlèvements de masse, Boko Haram se livrant, entre autres crimes, à de vraies razzias. {{Cette nouvelle est source d’espoir, tremplin formidable pour continuer le combat pour la libération des lycéennes de Chibock et de toutes les autres, anonymes, enlevées avant ou après mais non médiatisées, celle de tous les otages et la défense de toutes les victimes de Boko Haram. }} -Il faut faire cesser les exactions de Boko Haram et celles de tous les terroristes islamistes en Afrique et dans le monde -Il nous faut défendre avec force le droit à l’éducation pour filles et garçons, le droit à une véritable éducation qui ne soit ni embrigadement ni enseignement de la haine. -Il est essentiel de sensibiliser les lycéens de France à la solidarité avec les lycéennes otages en faisant parrainer par des classes de lycées des jeunes filles dont nous avons les noms. -Il faut être à l’écoute des témoignages des filles libérées, les aider à se reconstruire et à reprendre leurs études. -Il faut promouvoir des jumelages avec des classes d’établissements où la sécurité des élèves, en particulier celles des filles, est menacée, parce que le seul fait de vouloir étudier est criminalisé par les islamistes. Tout un programme, tout un combat ! Huguette Chomski MagnisAnnie Sugier partenaires du Collectif Contre le Terrorisme, respectivement Secrétaire générale du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, Présidente de la Ligue du Droit International des Femmes