Particulièrement attendues cette année après le carnage de Charlie Hebdo et l’attentat de Copenhague, elles étaient prévues les 10 et 11 avril. Elles ont été annulées jeudi 26 février – « reportées à des jours meilleurs » déclarait le Directeur Stéphane Grimaldi. Quel terrible symbole que de voir « la cité de l’histoire pour la paix » s’incliner devant la menace du terrorisme !Il ne s’agissait pas de pousser à la mise en danger des dessinateurs, du public et des salariés du Mémorial, mais de rester fermes dans la défense de la liberté de la presse, face au terrorisme islamiste. Après les déprogrammations de « L’apôtre », de « Lapidée » et quelquefois de « Timbuktu », ce nouveau recul, qui n’a pas été imposé par la préfecture, montre indiscutablement que les terroristes ont gagné une bataille en ébranlant la confiance de décideurs dans la légitimité de la résistance aux attaques contre les libertés. HCM