Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme se félicite de la décision adoptée par la justice le 4 juillet et salue l’initiative des associations notamment l’Association française des Victimes du Terrorisme, qui avaient déposé un recours contre la citoyenneté d’honneur accordée à Georges Ibrahim Abdallah par le conseil municipal de Bagnolet, le 11 décembre 2013. Le communiqué de l’AfVT cite son porte-parole, Guillaume Denoix de Saint Marc :{“Nous ne pouvons qu’approuver ce rétablissement du droit face à la tentative d’instrumentalisation politique d’une distinction officielle. Les actes criminels de Georges Ibrahim ABDALLAH ne justifient aucune forme d’hommage public venant d’un élu de la république. Présenter M. ABDALLAH comme un prisonnier politique relève de la désinformation, et le Tribunal ne s’y est pas trompé. Nous avons le même cas de figure avec les collectifs de soutien aux prisonniers basques qui présentent leurs chefs détenus en France comme des prisonniers politiques”. }Le MPCT partage complètement cette position. Abdallah, citoyen libanais, était membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, toujours classé comme organisation terroriste par l’Union Européenne. Il a dirigé en France les FARL, Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise, qui ont revendiqué en 1982 l’assassinat de Charles Robert Ray, attaché militaire américain à Paris et Yacov Bar Simentov, diplomate israélien ainsi que la tentative d’assassinat de Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg.Plus que jamais il faut bannir la confusion. Les terroristes sont emprisonnés pour des actes criminels, alors que les prisonniers politiques sont emprisonnés pour leurs seules OPINIONS. Confondre les uns avec les autres, est une faute politique lourde de conséquences, à l’heure où la menace terroriste est devenue planétaire. HCM.