-Nous condamnons avec horreur l’assassinat de Mohammed Abou Khdeir, jeune Arabe de Jérusalem âgé de 16 ans, que ses meurtriers ont brûlé vif ! Quels qu’ils soient, les auteurs de ce crime odieux doivent être arrêtés, jugés, condamnés et emprisonnés, tout comme les assassins des trois adolescents israéliens enlevés et assassinés peu de temps auparavant. Les suspects sont des extrémistes juifs adeptes de la terreur. Assassiner des jeunes gens, des non combattants, est atroce et toujours injustifiable. -Nous condamnons ce crime effroyable et nous pouvons le faire en toute cohérence, notre inlassable condamnation du terrorisme étant universelle et inconditionnelle, comme celle de tout racisme. En revanche, il y a incohérence à condamner un crime commis par des extrémistes juifs, lorsque l’on justifie les attentats qui visent les civils israéliens, enfants compris, en les qualifiant de {gestes de désespoir,} de {réponses à }{l’humiliation}, d'{armes du pauvre }et d'{actes de résistance }! Il y a incohérence à s’indigner de ce crime lorsque l’on réclame la libération de terroristes condamnés pour des crimes semblables mais que l’on qualifie de « prisonniers politiques » Il y a incohérence à ne pas avoir parlé de « prétexte » cette fois après l’avoir fait pour l’enlèvement de trois adolescents israéliens, qualifiée de « disparition » de « colons ». -Nous condamnons les cris de « Mort aux Arabes » poussés par des manifestants israéliens après l’assassinat des trois adolescents et nous pouvons le faire en pleine cohérence car nous ne nous bouchons pas les oreilles quand on crie « Mort aux Juifs » ou quand le Grand Muphti de l’Autorité Palestinienne appelle dans son sermon, retransmis par la TV officielle de l’AP, à tuer tous les Juifs (en s’abritant derrière une sourate du Coran quand on le lui reproche.) -Il y a des assassins dans toutes les populations et aucun ne mérite l’impunité. Mais il faut savoir observer objectivement : d’un côté, des exactions sont commises par une petite minorité d’extrémistes juifs, condamnés par presque toute la société israélienne, de l’autre on assiste à une honteuse célébration officielle des terroristes palestiniens et à la glorification de leurs crimes. Il faut avoir l’honnêteté de le dire. -Les enjeux dépassent de beaucoup le cadre du Proche-Orient. C’est des droits humains fondamentaux qu’il s’agit. Le terrorisme est un fléau mondial.Le terrorisme islamiste tue chaque jour. Le danger est immense pour l’humanité entière. La responsabilité des faiseurs d’opinion, médias, dirigeants politiques et associatifs, est grande. Soit ils se ressaisissent et se rangent à la condamnation universelle du terrorisme, défini en fonction de critères objectifs. Soit ils s’y refusent, encourageant le développement exponentiel du terrorisme. Plus le crime paie, plus il fait des émules.