Les chiffres tombent, secs et durs.Le bilan émane des Ministères irakiens de la Santé, de l’Intérieur et de la Défense : {{en novembre les attentats ont fait 948 morts, des civils dans leur immense majorité (852, avec 53 policiers et 43 soldats.)}}Les optimistes pourront observer qu’en octobre il y avait eu 16 morts de plus. Les autres que le terrorisme a déjà tué plus de 6100 personnes en Irak en 2013 et qu’octobre avait été le mois le plus meurtrier depuis avril 2008. Presque tous ces morts restent anonymes mais parfois une victime sort du rang.Ainsi, {{Mouzher al-Shallal al-Araki}}, fils d’un chef tribal membre des milices anti-Qaïda, tué dans un attentat le 30 novembre au nord de Bagdad. Le lendemain, 1° décembre, un terroriste s’est fait exploser à ses funérailles, tuant 12 personnes et en blessant 45. Les blessés … Les décomptes macabres les oublient, alors que leurs vies sont souvent brisées, toujours bouleversées. Les terroristes islamistes qui ne respectent ni la vie ni la mort, affectionnent ce mode opératoire : d’abord on assassine et ensuite on tue les proches rassemblés pour enterrer les victimes. Ou bien on blesse et ensuite on va à l’hôpital pour achever les blessés et tuer les soignants.Le représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’Irak appelle le gouvernement, passablement corroumpu mais c’est la règle plutôt que l’exception dans la région, qui ne sait comment empêcher ces attentats, à {“prendre d’urgence des mesures pour retrouver et punir les responsables de ces crimes et pour assurer la sécurité de tous les citoyens”.}Paroles, paroles. {{Une remarque : on nous présente la situation irakienne comme une lutte entre sunnites et chiites. Il s’agit plus sûrement de massacres commis par les tenants de l’islam politique (peu importe la banche de l’Islam dont ils se réclament) pour imposer leur joug à une population privée de droits et de libertés. }}HCM