Les universitaires poursuivent leur mouvement calme et déterminé en réagissant aux deux éléments dont Habib Mellakh, auteur des “Chroniques du Manoubistan”, avait souligné la ” simultanéité troublante” :l’appel interjeté par le ministère public contre l’acquittement du Doyen Kazdaghli et le scandaleux soutien exprimé par Moncef Marzouki, Président (provisoire) de la République, aux étudiantes en niqab qui refusent de dévoiler leur visage pendant les examens.{{L’assemblée générale réunie le 22 mai 2013}}, à l’invitation du syndicat de base de la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis et de l’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires,a adopté un nouvel appel{{“Pour la non-ingérence du pouvoir politique dans la gestion académique de l’université”}}Les universitaires y affirment leur volonté de défendre l’indépendance de la magistrature, de refuser l’ingérence du pouvoir politique et de faire respecter leurs prérogatives pédagogiques. Ils proposent d’initier une pétition nationale et de boycotter la “Journée du savoir” organisée à la fin de l’année universitaire par le président de la République.{{Lire l’appel du 22 mai :}}[http://www.kapitalis.com/tribune/16279-non-a-l-ingerence-des-politiques-dans-la-gestion-academique-de-l-universite-tunisienne.html->http://www.kapitalis.com/tribune/16279-non-a-l-ingerence-des-politiques-dans-la-gestion-academique-de-l-universite-tunisienne.html]V. Wilson