-{{Placer la 5° audience de l’interminable procès intenté au Doyen Habib Kazdaghli en plein Forum social mondial, n’était-ce pas une nouvelle tentative des autorités tunisiennes pour rendre inaudible le mouvement de solidarité avec l’Université de la Manouba ?}} {{C’est la question que pose Habib Mellakh, universitaire, syndicaliste, professeur de littérature française à la FLAHM, dans un nouvel article, publié par le Magazine “Leaders”,}} {{ {Feuilleton judiciaire de la gifle imaginaire: quand verrons-nous le bout du tunnel ?}}} -{{Habib Mellakh s’appuie cependant avec confiance sur la réalité de la mobilisation, en Tunisie et au plan international : }} { {{“Le prochain rassemblement de soutien à Habib Kazdaghli, auquel ont appelé plus de soixante associations}}, ne semble pas devoir déroger à cette règle. Il a été précédé d’une très forte mobilisation conduite par l’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires (ATDVU), l’Alliance civile contre la violence et pour les libertés, la coalition des ONG parrainée par la Ligue tunisienne des droits de l’homme et la Fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique particulièrement représentée par le syndicat de base des enseignants de la FLAHM et par l’Observatoire des libertés académiques, auxquels se sont joints des associations et des syndicats qui ne s’étaient pas manifestés lors des audiences précédentes, parmi lesquels, à titre d’exemple, l’Association tunisienne de défense des droits de l’enfant, l’Association vigilance et égalité des chances, l’Union des artistes plasticiens tunisiens, le Syndicat des chercheurs de l’Institut Pasteur, la section de la LTDH Manouba, le Bardo, El Omrane, El Menzah. {{A l’étranger, les collectifs de soutien sont revenus à la charge.}} A côté des associations, des syndicats et des groupes pour lesquels la solidarité avec le doyen Kazdaghli est devenue une seconde nature et qui ont réitéré ce soutien ( le collectif des 2500 signataires du Manifeste international de solidarité avec Habib Kazaghli, l’Université libre de Bruxelles, le centre d’action laïque à Bruxelles, le Collectif de Toulouse, le SNESUP, le Mouvement européen 76 et le Mouvement européen France, le Mouvement pour la paix et contre le terrorisme , etc.), de nouveaux groupes affichent leur solidarité tels le Cercle Vassali société maltaise de France ou le collectif amiénois pour une Tunisie démocratique”.} Le collectif des signataires du manifeste international de solidarité avec Habib Kazdaghli, représenté par Alain Messaoudi et une large délégation d’universitaires belges sont aux côtés de l’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires, à la Conférence de presse ce mercredi 27 mars comme ils le seront au rassemblement devant le tribunal. -{{Habib Mellakh donne tout le sens de cette mobilisation exceptionnelle dans sa conclusion : }}{“Ce regain de mobilisation semble aussi une riposte au climat de terreur que les fossoyeurs de la démocratie essaient d’installer dans le pays avec l’assassinat du leader politique Chokri BelaÏd et qui est exacerbé par la publication d’une liste noire d’intellectuels à assassiner et « où figure le nom du doyen Kazdaghli, à côté de ceux de Chokri Belaïd, d’autres universitaires, de leaders politiques et syndicaux, de journalistes connus pour leur défense des libertés » selon les termes du Manifeste. C’est pourquoi le rassemblement du 28 mars n’est pas seulement un rassemblement de solidarité avec le doyen de la FLAHM, de « soutien à l’indépendance de la magistrature tunisienne » mais aussi une occasion pour exprimer « le rejet de la violence ».”} [http://www.leaders.com.tn/article/feuilleton-judiciaire-de-la-gifle-imaginaire-quand-verrons-nous-le-bout-du-tunnel?id=11090->http://www.leaders.com.tn/article/feuilleton-judiciaire-de-la-gifle-imaginaire-quand-verrons-nous-le-bout-du-tunnel?id=11090]