Le Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme se félicite de la ferme condamnation exprimée par le Préfet du Val-d’Oise après la regrettable décision prise le 13 février par le Conseil Municipal de la Vile de Bezons.A l’heure où le terrorisme est devenu un des grands fléaux de l’humanité, nul élu ne peut prendre la lourde responsabilité de l’encourager en honorant un de ses auteurs.Pour sa part le MPCT attend avec une extrême impatience la réponse du Maire de Bezons à la lettre adressée le 11 mars par sa Présidente, Lise Haddad et sa Secrétaire génerale, Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme. Dans une démarche citoyenne, humaniste et universaliste, leur courrier situe les véritables enjeux, légitimation du terrorisme ou condamnation universelle de celui-ci. Il rappelle l’appartenance de Majdi Irhima-al-Rimawi au FPLP, organisation classée terroriste par l’Union européenne, ainsi que le motif de sa détention, une condamnation à perpétuité pour l’assassinat d’un ministre israélien. Il interpelle aussi le Maire sur sa volonté affichée d’obtenir la libération de 4500 prisonniers palestiniens, en bloc, quelque crime terroriste visant des civils qu’ils aient pu commettre, en lui demandant s’il souhaite en particulier la libération des assassins de la famille Fogel massacrée il y a tout juste deux ans. Il lui fait observer l’indécence qu’il y aurait à exiger la libération des terroristes emprisonnés en France pour leur responsabilité dans les attentats qui ont frappé Paris en 1995 et insiste sur la nécessité d’un même rejet des mêmes actes, où qu’ils soient commis. Enfin, sensible à l’attention portée au sort des prisonniers hors de nos frontières, il suggère au Maire de Bezons d’accorder la citoyenneté d’honneur à la Pakistanaise Asia Bibi qui, elle, n’a tué personne et n’a été complice d’aucun crime.