{{Pour la Journée internationale des femmes, une manifestation en hommage aux femmes victimes du terrorisme islamiste a eu lieu à Alger, à l’appel de l’OVIF, Observatoire des violences faite aux femmes et de l’association Djazairouna des victimes et familles des victimes du terrorisme.}}L’infatigable Cherifa Kheddar est Porte-parole de l’OVIF et Présidente de Djazairouna.{{Mehdia Belkadi, journaliste au Temps d’Algérie, témoigne sur ce sit-in.}}Elle écrit notamment :”Le nombre de femmes violées était tel qu’un décret autorisant l’avortement a été, difficilement, reconnaissons-le, promulgué. {{Les noms des victimes et quelques-unes de leurs photos étaient brandis par leurs familles, pour qu’elles ne tombent pas dans l’oubli.}} Lamia, 34 ans, avocate, était là pour sa sœur, Amel, égorgée le 26 janvier 1997, au 17e jour du Ramadan, alors qu’elle se rendait à la fac de droit. Elle était là pour toutes les autres aussi.{{ {«Celles qui ont affronté le terrorisme, celles qui ont résisté à l’obscurantisme»,} }} dit-elle. {{ {«C’est grâce à elles que nous avons pu faire des études et travailler, que nous pouvons nous habiller comme nous le souhaitons, que nous existons… Quelques passants sont sceptiques. Les photos de femmes semblent gêner. Et la question fatidique de l’Islam et de l’islamisme s’invite….Le nombre élevé de femmes massacrées, kidnappées, violées, et l’occasion du 8 Mars, ne semblent pas convaincre… Pour Lamia, «{{ {si l’islamisme n’a peut-être pas vaincu sur le plan politique, idéologiquement, il a gagné la société. Mais nous sommes là»} }}, tente-t-elle de rassurer.”V. Wilson