{{Plus exactement, le Conseil des Affaires étrangères de l’Union Européenne qui a réuni le 18 février les Ministres des Affaires étrangères de ses états membres a fait comme s’il n’existait pas.}}L’Union européenne a fait comme si un de ses pays membres, la Bulgarie n’avait pas pointé, au terme de 6 mois d’enquête, la responsabilité du Hezbollah dans l’attentat commis sur son sol en juillet 2012. L’Union européenne a courageusement opté pour la stratégie d’évitement. Celle-ci présente l’avantage de la dispenser de répondre à une question embarrassante : comment une organisation non terroriste peut-elle commettre un acte terroriste meurtrier sur le sol européen ? {{Et maintenant ?}}La Bulgarie, frappée sur son sol, est en droit d’attendre un minimum de solidarité.Les Pays Bas, seuls de toute l’Union européenne à avoir placé le Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes, aussi. {{Paris devra bien rompre le silence.}}La France, aux prises avec des organisations terroristes islamistes en Afrique, devra faire preuve de cohérence. Car pour combattre le terrorisme, la condamnation universelle de celui-ci est bien plus essentielle que l’intervention militaire.Huguette Chomski Magnis