Commencé le 5 juillet 2012, le procès du Doyen de la Faculté de la Manouba, Habib Kazdaghli, reprendra le jeudi 3 janvier 2013. Ce procès est qualifié à juste titre de “procès de la honte”, le Doyen étant accusé d’avoir violenté une étudiante niqabée, alors que c’est lui qui a été victime de la violence des islamistes. {{Un appel a été lancé à un Rassemblement de solidarité avec Habib Kazdaghli et pour la défense des libertés publiques et académiques le jeudi 3 janvier 2013 à 9 heures du matin devant le Tribunal de Première Instance de la Manouba.}} [http://www.legrandsoir.info/+tunisie-rassemblement-a-la-manouba-pour-soutenir-le-doyen-kazdaghli-3144+.html->http://www.legrandsoir.info/+tunisie-rassemblement-a-la-manouba-pour-soutenir-le-doyen-kazdaghli-3144+.html]Il est signé par plus de quarante associations majeures, dont le syndicat UGTT, des associations de défense des libertés démocratiques, des libertés d’expression et de création, de défense des droits des femmes et de défense s libertés académiques,{{L’appel dénonce une tentative d’instrumentalisation de la justice}} {{ {“par des parties à l’intérieur et à l’extérieur du pouvoir pour porter atteinte à l’inviolabilité de l’université et outrepasser les organes de direction élus et porter atteinte aux libertés académiques et aux libertés publiques. Cet entêtement fait partie d’un plan orchestré pour mettre au pas les intellectuels, les journalistes, les artistes, et constitue un prélude pour ouvrir la voie au contrôle de la société tunisienne et imposer un projet de société totalitaire.”}}}{{Il exprime la{ “solidarité avec le Doyen, les intellectuels, les journalistes et les créateurs qui ont fait l’objet dans la dernière période d’actes de violence, d’intimidation et de traduction devant la justice, à l’image de ce qui s’est passé pour l’universitaire et artiste plasticienne Nadia Jelassi} }}”et {{ {“l’attachement aux libertés académiques, aux valeurs universitaires et à la liberté d’expression et de création.”} }}{{On mesure les enjeux de cette mobilisation dans un contexte marqué par la violence islamiste croissante envers les partis d’opposition et le syndicalisme tunisien.}} Et notre devoir d’entière solidarité démocratique internationale avec l’appel, le Doyen Kazdaghli et les universitaires de la Manouba. Huguette Chomski Magnis