La Tunisie est vraiment accueillante sous la houlette d’Ennahda, surtout envers les terroristes. Après le dirigeant du Hamas à Gaza Ismaël Haniyeh et la terroriste jordano-palestinienne Ahlam Tamimi, c’est le Libanais membre du Hezbollah Samir Kuntar qui a bénéficié de son hospitalité. Point commun entre Tamimi et Kuntar : l’assassinat d’enfants érigé en symbole de la résistance. Kuntar avait écopé de la prison à vie pour avoir fracassé le crâne d’une petite Israélienne de 4 ans dont il venait d’assassiner le père, en 1979. Il fut libéré par Israël en 2008 , en échange des dépouilles des soldats Eldad Regev et Ehud Goldwasser kidnappés et tués par le Hezbollah le 12 juillet 2006, puis accueilli en héros au Liban. Tenue de général d’opérette, bras levé à l’hitlérienne, à la mode du Hezbollah, et petite moustache assortie, rien ne manquait au tableau.La venue en Tunisie de Samir Kuntar, invité d’honneur d’un rassemblement à Bizerte le 16 août, a eu lieu dans le cadre de la « Journée mondiale d’Al Qods » instaurée par l’Ayatollah Khomeini et dûment célébrée depuis avec force appel au génocide, pour le retour des temps bénis où les lieux saints du Judaïsme étaient interdits aux Juifs. La suite est savoureuse : irrités par le soutien actif du Hezbollah et de Kuntar au dictateur sanglant Bachar El Assad , des salafistes firent irruption -une irruption musclée et violente comme il les affectionnent et les pratiquent en toute liberté – contraignant le valeureux héros du Hezbollah à s’enfuir par une porte dérobée. Victoria Wilson