{{Dans une tribune titrée “Pourquoi je démissionne du Prix du roman arabe”}}(1), {{ le Directeur de France Culture s’insurge contre l’annulation ubuesque de la cérémonie de remise du}} {{Prix 2012 au talentueux écrivain algérien}}. Le jury présidé par Hélène Carrère d’Encausse avait attribué le prix à Boualem Sansal pour {Rue Darwin.} Pas de secret en vérité : si tout a été annulé et le brillant Boualem Sansal désinvité, c’est que celui-ci avait entre-temps pris la liberté de se rendre en Israël à l’invitation du Festival international des écrivains de Jérusalem. Fureur du Hamas à Gaza. Et embarras piteux à Paris. Dame, quand une organisation terroriste se fâche, ça fait réfléchir. Et puis est venue la réaction d’Olivier Poivre d’Arvor, cohérente, digne, exemplaire. Il appelle les autres membres du jury à démissionner à leur tour et propose de créer une nouvelle distinction pour honorer l’œuvre de Boualem Sansal. Bref de reconstruire sur les ruines de la censure. On se prend à espérer que tous et toutes emboîtent le pas à Olivier Poivre d’Arvor en s’inspirant du courage de Boualem Sansal. Lui entend demeurer libre en dépit de la censure, des insultes et des menaces qu’il subit.Marlène Jason(1)[http://www.liberation.fr/culture/2012/06/10/pourquoi-je-demissionne-du-prix-du-roman-arabe_825121->http://www.liberation.fr/culture/2012/06/10/pourquoi-je-demissionne-du-prix-du-roman-arabe_825121]