Asma Guenifi, vient de publier “Je ne pardonne pas aux assassins de mon frère” (1), dédié à la mémoire d’Hichem, son frère assassiné par le FIS (Front Islamique du Refus) en 1994.Elle évoque son adolescence rongée par la terreur islamiste qui s’acharnait tout spécialement sur les filles et les femmes, jusqu’à l’assassinat de son propre frère et l’exil en France.Par son témoignage, Asma Guenifi soulève deux questions fondamentales : celle de la justice bafouée pour les victimes du terrorisme et celle de la justification idéologique du terrorisme islamiste. Elle dit son refus de l’impunité des terroristes islamistes, scellée en Algérie par deux lois d’amnistie.Elle évoque aussi le soutien apporté par des pseudo progressistes aux islamistes algériens qu’ils victimisent et dont ils justifient et nient tour à tour les crimes. Victimisation, justification, déni et défense de l’impunité : tous ces ingrédients du soutien au terrorisme sont présents aujourd’hui comme ils l’étaient au moment des massacres en Algérie.Il est des leçons qu’on a du mal à tirer. On lira l’interview d’Asma Guenifi réalisée par Hakim Arabdiou pour ReSPUBLICA, « Il m’a fallu 17 ans pour je puisse dire cette douleur ».HCM(1) Aux éditions Riveneuve, à Paris.(2) [http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/asma-guenifi-il-ma-fallu-17-ans-pour-je-puisse-dire-cette-douleur->http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/asma-guenifi-il-ma-fallu-17-ans-pour-je-puisse-dire-cette-douleur]