En dépit de l’intense lobbying déployé en faveur d’Hassan Diab, soupçonné d’être l’auteur de l’attentat de la rue Copernic, la Cour supérieure de l’Ontario a autorisé le 6 juin son extradition vers la France. Le juge a cependant estimé que les preuves l’incriminant créent seulement “un certain degré de suspicion concernant son implication dans l’attentat terroriste”. La décision finale revient au Ministre canadien de la Justice. Pour les familles des victimes de l’attentat qui a visé la synagogue de la rue Copernic le 3 octobre 1980, tuant 4 personnes et en blessant une quarantaine, c’est enfin l’espoir d’un procès, après 30 ans de souffrance.Victoria Wilson