Le cinéaste et opposant syrien Omar Amiralay, dont la plupart des films étaient interdits en Syrie, est mort à Damas samedi 5 février 2011. Officiellement il est mort à son domicile d’une crise cardiaque. Des rumeurs attribuent cependant la mort de ce critique implacable de la dictature bassiste à un emprisonnement voire à la torture. Le 30 janvier, il avait signé avec d’autres opposants un communiqué saluant les mouvements de contestation en Tunisie et en Egypte. Il avait 67 ans. Omar Amiralay avait consacré un documentaire aux attentats parisiens de 1985.En 1996, il avait aussi réalisé un documentaire marquant, “Par un jour de violence ordinaire, mon ami Michel Seurat… “, documentaire dédié à la mémoire de l’otage français enlevé au Liban en mai 1985 par le Djihad Islamique.. Les ravisseurs avaient annoncé en mars 1986, dans le style caractéristique des mises en scène terroristes, ” l’exécution du chercheur espion spécialisé Michel Seurat “. Michel Seurat avait en fait succombé longtemps auparavant à la maltraitance et au manque de soins. Le Hezbollah ne révéla qu’en 2006 le lieu où il avait été enterré. Marlène Jason