Vingt organisations algériennes de défense des droits humains, parmi lesquelles l’association Djazairouna, des Familles Victimes du Terrorisme Islamiste, partenaire de l’Alliance Internationale Contre le Terrorisme, réagissent à la terreur qui s’exerce à nouveau sur les femmes de Hassi Massaoud (ville du sud de l’Algérie), répétition des crimes perpétrés en juillet 2001. Nous publions quelques extraits de leur appel : {“Juillet 2001……Mars 2010 :Même lieu.Mêmes agressions.Même type d’agresseurs lâches et cyniques provoquant des actes méticuleusement organisés, donc mûrement prémédités sinon commandités.Même type de scénario d’horreur où les criminels regroupés et encagoulés terrorisent chacune des victimes parce que isolées et sans défense.Même type de violences extrêmes où la rapine, les injures et la torture visent à humilier et à réduire à néant les femmes en tant que telles.Même volonté par la valeur exemplaire de tels actes de terreur de dissuader toutes les femmes d’exercer librement leur droit au travail où que ce soit sur le territoire national et de les punir parce qu’elles vivent seules.Au-delà du constat horrifié, de la condamnation des criminels et de la compassion pour les victimes, nous tenons aussi à souligner le caractère particulier de ces expéditions punitives qui rappellent étrangement non seulement les évènement de 2001 mais aussi toutes les autres agressions depuis vingt ans dans différentes régions d’Algérie ( Ouargla, Remchi, Bordj, Tebessa…) . Elles rappellent étrangement, hélas, les viols collectifs des femmes par les terroristes, ce crime contre l’humanité, tâche noire qui a mis en péril notre avenir et celui de toute la société. Il s’agit donc d’une violence systématisée, construite, structurelle, orchestrée, autant d’éléments de gravité supplémentaire.”}V.W.