Nouvelle épreuve pour les proches des victimes des attentats parisiens de 1995, le procès en appel de l’islamiste algérien Rachid Ramda, condamné à la prison à vie en 2007 pour son implication dans trois attentats en 1995 dans le métro à Paris, (8 morts, environ 200 blessés au total), s’est ouvert mercredi 16 septembre devant la cour d’assises spéciale de la capitale. Il devrait durer un mois. Les victimes et leurs familles, venues en nombre pour l’ouverture de l’audience, souhaitent voir confirmé le jugement en appel. Devant la salle d’audience, plusieurs d’entre elles brandissaient les photos de leurs proches disparus. Rachid Ramda, reconnu coupable en première instance de complicité d’assassinats et de tentatives d’assassinats pour l’attentat meurtrier du 25 juillet 1995 à la station de métro Saint-Michel et deux autres perpétrés en octobre de la même année aux stations Maison-Blanche et Musée d’Orsay, qui avaient fait des dizaines de blessés, a toujours nié avoir financé les attentats pour le compte du Groupe islamique armé (GIA) algérien. VIctoria Wilson avec AFP.