Alors que l’inquiétude est grande pour le sort de la dissidente birmane emprisonnée et soumise à une parodie de procès, l’ONG Human Rights Watch nous a appris la mort survenue le 20 mai au soir du dissident libyen emprisonné Fathi al-Jahmi. Six ans et demi de détention dont des périodes d’isolement et d’internement abusif en hôpital psychiatrique ont eu raison de sa santé. Le crime de Fathi al-Jahmi était grave en effet : il avait réclamé la liberté de la presse, des élections libres et des réformes démocratiques. Il avait même dénoncé la dictature de Kadhafi, de quoi passer pour un fou en effet au pays de notre nouvel ami. Pays qui a présidé en toute logique le Comité préparatoire de Durban II. On n’est pas fou au Conseil des Droits de l’Homme ! V. W.