Propos intéressants que ceux tenus par l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan lors de l’inauguration le 17 mars à Genève de la Fondation Sergio Vieira de Mello qui a trouvé la mort dans l’attentat du 19 août 2003 contre le siège des Nations unies à Bagdad:”Le dernier acte de la tragédie qui s’est déroulée en Irak en 2003 n’a toujours pas été écrit. Cependant, nous savons que rien dans un conflit ne justifie, ni n’excuse la prise pour cible de civils. Prendre pour cible des femmes, des enfants, des travailleurs humanitaires, ou jeter une bombe dans une école, sur une maison ou sur un marché, ce n’est pas de la résistance. C’est du terrorisme. C’est un crime odieux que même la politique la plus barbare ne peut justifier.”Voilà les termes très clairs de son intervention dont des extraits ont été repris dans “Le Temps” de Genève du 18 mars. (1) Mais confirmant ce qui était à redouter, cette septième session du décidémént mal nommé Conseil des droits de l’homme s’achève le 1er avril sans même avoir évoqué les malheurs des Tibétains, la Chine faisant systématiquement obstruction, tandis qu’Israël a été une fois de plus condamné à trois reprises et que l’OCI est revenue à la charge avec ses obsession que sont les caricatures de Mahomet, le blasphème et la diffamation des religions confondues avec le seul islam. Ainsi va, ou ne va pas l’ONU. JCBS(1) Dans le même numéro du Temps, l’article de Jean-Claude Buhrer Solal “Depuis 40 ans, l’ONU est captive de la Chine à propos du Tibet.” (NDLR)