Lors d’une conférence de presse organisée mardi 26 février à l’initiative de Rudy Salles, Député et Vice-président de l’Assemblée Nationale, les avocats de Guilad Shalit, Maîtres Altit et Zerbib (1) ont annoncé qu’ils se rendront très prochainement à Gaza, à l’invitation officielle de “responsables du Hamas”(2).Une initiative à suivre avec attention. Ils ont d’emblée exposé le cadre de leur action : humanitaire, tout comme la campagne pour la libération d’Ingrid Bettancourt, se situant en marge de toute prise de position sur le conflit du Proche-Orient. Ils ont communiqué de nouveaux éléments : une lettre authentifiée du jeune otage a été récemment transmise par le Hamas. Il s’agit de la seconde preuve de vie du jeune homme, à la fois citoyen français et israélien, enlevé par un groupe armé le 25 juin 2006, à l’âge de 19 ans, sur le territoire israélien, alors qu’il effectuait son service militaire. Le Hamas n’a jamais autorisé la Croix-rouge ni quiconque à le rencontrer.Cette lettre représente donc une note d’espoir pour la famille Shalit mais dans le même temps de nouvelles menaces proférées contre l’otage sont source d’angoisse.{{Les avocats s’appuient sur une pétition de parlementaires de tous partis qui exigent la libération de Guilad Shalit.}} Elle a déjà été signée par 104 députés et 33 sénateurs. En prenant la décision de porter l’affaire Guilad Shalit sur la place publique, Maîtres Altit et Zerbib ont franchi un pas important. Pour les otages, Guilad Shalit comme Ingrid Bettancourt, la mobilisation de l’opinion publique représente la meilleure protection et le plus grand espoir de libération. (1) Ils ont notamment défendu les infirmières bulgares condamnées à mort en Libye.(2) Information démentie par le Hamas.(HCM)