{{{C’est l’interpellation de Françoise Rudetzki , fondatrice et déléguée générale de l’association SOS Attentats publiée dans le “Journal du Dimanche” du 20 janvier 2008 .}}}Françoise Rudetzki revient sur le vote récent par les députés d’une mesure d’indemnisation pour les voitures brûlées . Mesure qu’elle ne conteste nullement en tant que telle . Toutefois, elle attire l’attention sur le fait qu’il a été décidé que le financement sera assuré par la contribution de solidarité nationale versée au Fonds de garantie des victimes du terrorisme . Dès lors , elle est en droit de s’interroger sur l’équilibre financier déjà précaire de ce fonds qui ne permet pas d’assurer tous les efforts de soins et de réinsertion .Elle fait une proposition : que les entreprises qui , pour des raisons économiques , s’implantent dans des pays à risques , participent à l’équilibre financier des systèmes de solidarité .Le débat est ouvert . Et Françoise Rudetzki ne manque pas de rappeler les lourdes menaces d’Al-Qaïda (“la guerre déclarée”), dont cinq Français ont été victimes en Mauritanie au mois de décembre dernier. Et de rappeler également , les attentats en Corse ou l’attentat d’ETA dans les Landes .{“Croire la France à l’abri du terrorisme serait une illusion “} N’est-ce pas Nicolas Sarkozy lui-même qui le déclarait en septembre dernier ? {{Ju Yi – mpctasso.org}}