Après le Djihad Islamique, le Hamas, ce mouvement que beaucoup, en France et ailleurs, s’évertuent à légitimer, se livre à son tour à de graves menaces terroristes. Khalil al-Haya, un des dirigeants du HAMAS a menacé de reprendre les attentats-suicide contre Israël si la revendication du contrôle palestinien sur la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem est remise en question ou si Israël ne lève pas le blocus de la Bande de Gaza. {{« Nous mettons en garde contre une énorme explosion, dans laquelle les Palestiniens sauteront en tout lieu.}} {{Aucune mer de fil barbelé ne pourra l’empêcher »,}} a lancé l’exposif Khalil al-Haya. Simple péroraison, fruit de la frustration ? On aurait sans doute tort de le croire : le Hamas a toujours eu le verbe perfomatif. Dire c’est presque faire. De tels propos devraient faire traduire leur auteur devant la justice internationale pour apologie de crime contre l’humanité, pour appel au massacre et à l’auto-destruction. Mais comment l’envisager aujourd’hui ? La CPI n’inclut pas le terrorisme dans son champ de compétence juridique. Une lacune terrible qui, si elle n’est pas pas comblée, disqualifiera la justice internationale. (H.C.M.)