{{{Communiqué du Collectif Urgence Darfour}}}Le Collectif Urgence Darfour n’a rien à voir avec l’opération menée au Tchad, par l’Arche de Zoé. Cette malheureuse initiative, apparemment menée sans la rigueur éthique nécessaire, est avant tout un symptôme de la situation humanitaire dramatique et des difficultés d’accès aux populations du Darfour. Elle est surtout emblématique des carences de la communauté internationale à protéger efficacement les populations du Darfour, notamment les femmes et les enfants. Quels que soient les griefs du gouvernement tchadien , toutes les personnes arrêtées ont droit à un traitement conforme au droit, et ne doivent en aucune façon être maltraitées. Rappelons que les autorités tchadiennes ont plus de 200 000 déplacés nationaux qui survivent dans des conditions catastrophiques, dans l’est du pays : elles sont particulièrement malvenues de s’ériger en donneuses de leçons sur le champ de la protection humanitaire. {{Collectif Urgence Darfour}}, le samedi 27 octobre 2007.[www.urgencedarfour.info->xxx]{«Les violations des droits de l’homme se poursuivent de la même manière et pratiquement à la même échelle… Les civils qui se sont réfugiés dans des camps restent la cible d’exactions, notamment les femmes, victimes d’agressions sexuelles»,} déclarait le 17 septembre Louise Arbour, la haut-commissaire aux Droits de l’homme de l’ONU.Si la détresse des populations continue, la ferme volonté internationale manque d’arriver à un accord équitable. La mobilisation internationale n’est-elle pas utile pour sauver ce qu’il reste des populations du Darfour?