Alireza Jamshidi, porte-parole du pouvoir judiciaire iranien a annoncé la mort dans les prochaines semaines de vingt personnes accusées de “crimes immoraux”, terme sous lequel le régime amalgame viols, adultères et homosexualité, assimilant ainsi ce qui relève de la sphère privée et des libertés individuelles au crime qu’est le viol. L’accusation d’homosexualité concernerait 6 des 20 personnes. La direction du magazine Têtu a alerté le Quai d’Orsay. Deux adolescents, dont un mineur, avaient été pendus pour homosexualité en Iran il y a deux ans.Il est temps qu’une vraie campagne soit menée pour faire pression sur l’Iran et sauver la vie de tous ces malheureux. Comment expliquer le silence assourdissant qui entoure les exécutions programmées en Iran ? La défense d’homosexuels menacés de mort au 21° siècle pour leur orientation sexuelle ne saurait concerner que les seuls homosexuels ! Et comment se taire sur la lapidation promise à une femme accusée d’avoir eu des relations extra-maritales ? C’est la responsabilité de toutes les organisations qui se réclament de la défense des droits humains et démocratiques d’engager une puissante campagne. Vite, car le temps presse ! Sources : Rue 89 et Magazine Têtu