{{Au soir du premier attentat mortel commis par l’ETA depuis 2003}} (2 morts et 19 blessés le 30 décembre dans le parking de l’aéroport de Madrid), le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a annoncé la {{suspension des négociations avec l’ETA}}. Le ministre de l’intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, devait ensuite déclarer :”Le processus est rompu, liquidé, terminé et l’ETA y a mis fin”. {{Telle devrait être en effet la réponse sans appel de tout gouvernement démocratique face au terrorisme, quelle que puisse être la légitimité des revendications que celui-ci prétend défendre.}} {{On ne négocie pas avec les terroristes.}} Mais jeudi 4, jour de la découverte au pays Basque espagnol d’une voiture chargée d’explosifs, M. Zapatero semblait avoir adopté un ton plus ambigu …