Au moment où le monde se réjouissait de l’attribution du Prix Nobel de la Paix à l’économiste bangladais Mohammad Yunus, surnommé “le banquier des pauvres” inventeur du micro-crédit, une nouvelle sombre nous parvenait du Bangladesh : {{le Comité pour les écrivains emprisonnés (WIPC) de l’association “International PEN”}} nous alerte sur le cas du journaliste {{Salah Uddin Shoaib Choudhury}}. Agressé le 5 octobre dans les locaux de son journal, le “Blitz”, il passe en jugement. Accusé de sédition il peut encourir la peine de mort. Son crime : dénoncer la propagande djihadiste dans son pays, combattre les appels à la haine et au meurtre. Partisan de la paix et du dialogue, il lui est notammnent reproché d’avoir tenté d’enfreindre les lois de son pays pour se rendre en Israël à l’invitation de l’Union des écrivains israéliens. {{Le WIPC demande la protection immédiate de Choudhoury et l’abandon des charges contre lui, au nom de l’article 19 de la déclaration Universelle des Droits de l’homme des Nations Unies}}.